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34i PREMIERE PARTIE -- CHAPITRE XXVII
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n. 257) : erant antecessomm (1). Mais Linné les
adoptait uniformément, systématiquement ,
comme chose distincte des phrases caractéristiques,
appelées encore par lui nomina specifica.
C'est le plus grand service qu'il ait rendu à
'histoire naturelle.
1751. Linné publie la première édition du PJdïosophia
botanica. Jamais traité de botanique n'avait eu
un si grand mérite et aucun n'a influé d'une
manière aussi puissante sur le fond et la forme
des ouvrages subséquents. La moitié du volume
roule sur des questions de nomenclature
et de phytographie, résolues ordinairement
d'une manière qui était aussi nouvelle que judicieuse.
1754. Calandrini (dans Bonnet, Redi, sur les feuilles,
préface p. v, et Mém. III, p. 166), applique le
premier des considérations de géométrie à la
disposition des feuilles.
1761. Koelreuter décrit l'action des insectes dans la fécondation
de quelques plantes (2). Conrad
Sprengel (1793, Bas entdecJite OeJieimniss)
ajoute d'autres exemples et donne des figures à
l'appui. C'est l'origine des travaux si importants
de Darwin, Delpino, Hildebrand, Kerner,
etc., etc., dans le siècle actuel.
1778. De Lamarck {Flore franc.., éd. 1, 3 vol. in-8°)
imagine la méthode dichotomique, soit de
questions successives, pour arriver facilement
aux noms des plantes de France. Cette méthode,
reproduite au commencement de la 3® édition,
(1) Voyez ci-dessus, année 1S39.
(2) N'ayant pas vu l'ouvrage, je cite d'après Sachs, Gtesch. de Bot., p. 441.
RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE 345
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par De Candolle, a été cause que beaucoup
de jeunes gens de mérite ont pris goût à
la botanique et sont devenus de bons botanistes.
1779. Ingen-Housz commence la chimie végétale [Experiments,
etc.), suivie par Senebier, et portée,
en 1804, à une perfection de méthode remarquable
par Théodore de Saussure [BecJi. cJiim.
sur la végét.., in-8°).
1787. Ehrhart (Frid.) publie les premières collections
de plantes sèches : Arbores, frútices, suffrutices,
14 fasc. in-fol. Hannover.
1788-1791. Gartner (Jos.) donne l'exemple d'une monographie
fort étendue d'organes {Be frnctihus
et seminibus, 2 vol. in-4°, 150 pl., avec supplément,
par Gaertner fils).
1789. Antoine-Laurent de Jussieu, suivant les traces
de son oncle Bernard, montre dans son Genera
plantarum : 1° que tous les genres peuvent être
rapportés à des familles; 2° que les familles
peuvent être l'objet d'une description, analogue
à celle d'un genre, mais reposant sur des caractères
plus importants; 3° que les genres
alors connus pouvaient être mieux décrits, en
ajoutant, par exemple, les caractères de végétation
à ceux de la fleur et du fruit, ce que
Linné n'avait pas fait.
1792. Giseke [Linnai Proelectiones in Or Unes naturales)
publie, d'après les idées de Linné, une
carte emblématique des affinités des familles,
analogue aux cartes de géographie. Plusieurs
auteurs l'ont imité (Yoir ci-dessus, p. 323).
1802. Augustin Pyramus de Candolle commence par
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