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350 PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE XXVII
du Prodromtcs, on peut croire que pendant longtemps
cet ordre linéaire, aussi bon que beaucoup
d'autres, sera suivi comme étant le plus connu,
1841. Vaucher (P.) publie un ouvrage sur un plan nouveau,
qui consiste à décrire les phénomènes de
physiologie espèce par espèce, genre par genre,
famille par famille, en observant les plantes vivantes
{Ilistoire physioL de^ lüantes d'Europe^
4 vol. in-8°). Il avait commencé ce travail
avant 1803 (voir Histoire des Conferves,
introd., p. xv), et l'a repris à un âge avancé.
On s'explique ainsi pourquoi certaines parties,
notamment les phénomènes de fécondation, ne
sont pas traitées conformément à ce qu'on
savait en 1841, mais cette infériorité n'est pas
une raison pour oublier le mérite du plan et
Texcellence de certaines observations sur les
directions, déhiscences, disséminations, etc.,
comparées d'un groupe à l'autre.
1844. Une société se fonde en Angleterre (^¿zy Society)
pour publier des ouvrages spéciaux de botanique,
et surtout des traductions.
1845. Environ au milieu du xix® siècle, les directeurs
et propriétaires de grands herbiers, surtout
en Allemagne, commencent à prêter des plantes
aux botanistes qui s'occupent spécialement d'un
sujet. Il en résulte de meilleurs travaux et
plus de régularité et d'exactitude dans la nomenclature
des espèces de diverses collections.
1847. En publiant ce qu'il a appelé Gyl)ele hritannica
4 vol. in-8®, et le Compendium^ Hewett Cottrell
Watson a séparé nettement la statistique végétale
des flores pourvues de descriptions et des
RÉSUME CHRONOLOGIQUE 351
catalogues réduits à des noms, ce qui permet
de décrire les faits de géographie botanique
plus distinctement et plus complètement.
1851. Pritzel publie son TJiesmtms literatufm dotanioe,
complété, pour les Mémoires, par le Catalogue
of scientific papers de la Société royale.
1855. Alph. de Candolle [Géogr. hot. raisonnèe^ 2 vol.
in-80) traite de questions alors nouvelles ou
peu connues de géographie botanique, comme
les migrations et l'origine probable des espèces.
Il rattache cette partie de la science à la paléontologie,
de sorte que le règne végétal a une
Histoire, qu'on commence à étudier.
1859. Charles Darwin publie le premier de ses ouvrages
[On the origin of species)^ tous importants
au point de vue théorique, et qui exercent
une influence indirecte sur les différentes branches
de l'histoire naturelle. Ses livres conduisent
les naturalistes à observer davantage les
variations des espèces et à lier la description
des phénomènes physiologiques avec celle des
formes, ainsi que les faits de zoologie avec ceux
de botanique.
1867. Après avoir décrit et figuré la structure intétérieure
de quelques plantes au point de vue
anatomique, ou de la distinction des classes et
familles, présumée par de trop rares exemples,
les botanistes commencent à étudier Torganisation
intérieure au point de vue de la distinction
des espèces et des groupes d'espèces.
Milde a appliqué cette méthode aux Equisétacées
en 1867 [Nom Acta Nat. vol. XXXII),
riegelmeier aux Lemnacées en 1868 [Die Lemi
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