PREMIERE PARTIE — CHAPITRE XXVII RESUME CHRONOLOGIQUE 353
.if liJì
J ri
I
!
i
M
nac., iii-4''), et Duval-JouYe, en 1871, a insisté
sur l'utilité de ce genre de travaux dans les
Phanérogames {J)es comparaisons Usiotaxipies
et de letor importance dans l'étude critique des
espèces vég étales, in-4% 1871; Étude Ustotaxirpce
des Oyperus, dans Bull. soc. bot. Fr.,
1874; Histotaxie des feuilles de Qraminées,
dans Ann. sc. nat., etc.). Ces recherches anatomiques,
espèce par espèce, ont été suivies par
quelques auteurs, en particulier : Bertrand [Ann.
sc. nat., 1874) pour les Conifères; Poisson
[Nom. Arch. Mus., pour les Casuarina, 1876),
Casimir de Candolle, pour les feuilles dans
plusieurs familles de Dicotylédones [Mém. Soc.
plys. et Ust. oiat. de Genève, 1879, vol. XXVI,
part. II, et à part.). Les résultats sont de nature
à encourager dans l'emploi de cette méthode,
qui consiste à procéder pour les organes intérieurs
comme on l'a fait pour les organes
extérieurs depuis trois siècles. Les derniers
travaux mentionnés ici ont été faits sicr le sec,
avec des centaines d'espèces, ce qui montre un
vaste champ à parcourir et donne plus d'importance
aux herbiers.
1868-1877. Sachs [LelrUclider Botanil, éd. 1868, suivie
de plusieurs autres,- et de traductions), et de
Bary [VergleicJi. Anatomie, 1877) rendent le
service signalé de réunir, classer et discuter
une multitude d'observations éparses dans les
journaux, mémoires et ouvrages modernes
d'anatomie. Il en résultera peut-être une diminution
dans la création inutile de noms nouveaux
d'organes; cependant l'expérience faite
pour les noms de groupes a montré que cet
abus ne peut guère cesser que par l'adoption
générale d'une règle, comme la priorité
de date.
On peut remarquer dans ce tableau à quel point les
bonnes méthodes d'observation et de rédaction se développent
lentement. Il s'est écoulé quelquefois un
siècle avant qu'un procédé ingénieux et utile ait été
fréquemment employé. Les découvertes de faits et les
théories marchent vite, en comparaison. Evidemment,
les procédés nouveau;t se heurtent contre des habitudes,
et d'ailleurs, il n'a jamais manqué de botanistes
peu soucieux des méthodes d'ordre ou qui se hâtent
trop pour se donner la peine de les employer.
J'ai indiqué, dans plusieurs chapitres, des progrès
qu'on pourrait et devrait faire maintenant en phytographie.
Le principe moteur, pour que ces progrès se
fassent, est de ne pas négliger l'étude des meilleurs
moyens de classification^ nomenclature et description
qui ne s'apprennent pas, il faut en convenir, dans les
laboratoires.
t)E Candolle, La Plnjiographie.
y'
1 Sy"