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PHEMIKRE PAHTlf- CIIAPITIU^: V
iMi groupant los genres pour eonslituor dos fami] 1 os (I).
Ainsi, dos 1789, dalo du Genera d'Anloiiio-LaiironL do
Jfission, los oaraclòi'os d'uno ¡danto Lion éUulióo oui pu
ò(ro róparlis oulro cinq groupes (variole, espòco, goure,
famille el classe), sans repolitious.On a oie phisJoin.
On a vu que les espèces formeul souvoui dans un goure
do poiils groupes qui souL plus que de simples ouuméralions,
parce qu'ils se roconuaissonL àia vue et sont bases
SUÌ'plusieurs caractères àia fois. Les plus importants
de ces groupes d^ospèces sont des sous-geures (ou
sections), et d'autres, subordonnes, reçoivent dos signes
lypographiques, bien qu'ils diifèrent de certaines divisions
marquées semblablement, qui sont dostinees à
rendre les reciierclies plus faciles. Los genres forment
souvoiit des groupes appelés tribus, do3rt la distinction a
otó dûment constatée et pour la première fois réguliorement
établie en 1818, dans le Regni Degetahilis systerna
nalumle d'Augustin Pyramus de Gandollo. Le momea
introduit alors des groupes do familles inférieurs aux
classes, sous le nom do Cohortes (2). Les auteurs de
bonnes monographies, dans le Prodromîùs et ailleurs,
(1) L'essentiel était d'énoncer dos caractères pour les groupes dont les préd
é c e s s e u r s avaient souvent indiqué l'existence et qu'ils avaient quelquefois
désignés par des noms. Avant Tournefort on parlait de genres, mais lui les a
caractérisés. Avant Adanson, Magnol avait parlé de familles, mais Âdanson eu
a Lracé les caractères (1763), que les Jussieu ont mieux compris et mieux
exposés.
(2) 11 est à regretter que l'auteur du Systema naturale n'ait pas distingué
par certains termes les divisions de familles ou de genres basées sur un seul
caractère, qui ne devaient pas constituer, selon ses propres principes, des associations
naturelles et n'étaient que des procédés d'ordre, il aurait évité certains
reproches qu'on lui a faits s'il avait appelé Divisio ou Sériés les coupes
artificielles des Crucifères basées sur la seule flexion des parties de l'embryon,
e t la division des Ombellifères d'après la courbure ou non-courbure des parties
du fruit, au lieu de les intituler Subordo, comme des sous-familles naturelles.
Probablement, si quelqu'un lui avait parlé do ces divisions comme naturelles,
il aurait réclamé, en rappelant qu'un seul caractère ne fait pas un groupe, et il
aurait ajouté, dans le cas dont il s'agit, que les Crucifères pleurorhizées ou
DESCRIPTIONS DE GROUPES NATURELS 71
ont conlinué, de sorte que maintenant les caractères
d'un végétal quelconque peuvent se trouver répartis dans
sept, huit ou neuf articles concernant des groupes emboîtés
les uns dans les autres, et quelquefois dans dix ou
douze, quand des associations naturelles intermédiaires
entre variétés et espèces, espèces et sections, genres et
tribus, familles et cohortes, cohortes et classe, peuvent
être reconnues et suffisamment caractérisées.
Chacun de ces degrés évite des répétitions dans les
groupes inférieurs, et comme la hiérarchie des degrés
résulte de Fimportance des caractères communs aux
unités qui les composent, ces caractères ressortent dans
un ouvrage d'autant plus qu'ils sont plus importants.
C'est la perfection de la méthode. [] a fallu cent ans pour
y parvenir !
On se représente mal aujourd'hui ce que serait un
ouvrag-e général do botanique si l'on avait conservé le
mode de rédaction usité à l'époque de Dodoens et même
de Jean Bauhin. Pour en donner une idée je prendrai le
commencement du Systema naturale déjà cité, puisque
c'est le premier et jusqu'à présent le seul ouvrage dans
lequel on ait donné les caractères de tous les degrés d'une
hiérarchie de groupes, fondés sur les principes de la
méthode naturelle. Je rappellerai cependant qu'il s'agit
de 1818, et qu'on a découvert depuis bien des organes
intérieurs, et remarqué beaucoup de caractères dont on
parlerait aujourd'hui dans un travail analogue.
La première plante du livre, Clematis erecta, est décrite
comme ayant quatre de ces formes plus ou moins
héréditaires que Tournefort énumérait sous des phrases
notorhizées, les Ombellifères orthospermées ou canipylospermées ne se reconn
a i s s e n t pas au coup d'oeil, n'ont pas des propriétés officinales distinctes ni une
habitation particulière, signes accessoires des groupes naturels.
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