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262 P R E M I È R E PARTIE ~ CHAPITRE XIX
multiples qui les ont modifiés d'âge en âge. Les procédés
linnéens de nos descriptions s'adaptent pour le
mieux à de semblables faits. Il ne reste qu'à les perfectionner
dans certains détails et surtout à les étendre, le
plus possible, dans les diverses parties de la botanique.
CHAPITRE XX
QUESTIONS DE DÉTAIL SUR L'0 R TH 0GRAPHE,
LES ABRÉVIATIONS, LES SIGNES, ETC.
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§ 1. — DEGRÉ DE LEUR IMPORTANCE.
On connaît l'adage des jurisconsultes romains : De
minimis non curat proetor. Dans les sciences il faudrait
dire au contraire : De minimis curat auctor. Rien ne doit
être négligé, car une légère inexactitude, un oubli de
quelque détail, peuvent entraîner ou de l'obscurité ou
des erreurs. Le mathématicien ne doit pas laisser la
moindre faute de signe dans ses calculs, et le naturaliste
doit penser à bien des détails qui influent sur le sens des
mots ou des phrases. Des négligences de rédaction ou de
corrections d'épreuves peuvent faire soupçonner qu'on
ne sait pas l'orthographe, sans parler des solécismes et
des mots inintelligibles, qui ont plus de gravité. Peutêtre,
dira-t-on, les grammaires, les dictionnaires et des
usages bien connus en botanique permettent de ne pas
parler ici de questions d'un ordre aussi secondaire. Ce
serait vrai si les grammaires et les dictionnaires étaient
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