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1 7 6 l'IUiMlKKE PARTIE — CIIAI'IFKE XI
ARTICLE IV
D I S T R I B U T I O N GÉOGRAPHIQUE DUS GLLOUI'ES.
ruisqiic riia])italion tics espèces, genres, fomillcs
doit (Hre iiuliqiice dans les descriptions, il faut en chercher
les détails dans une foule de llores, catalogues et
autres ouvrages, indépendamment des herbiers et des
documents qu'on a pu rccueiJlir soi-même en voyageant
on herborisant. Ce n'est pas difiicile pour les llores et
les catalogues, car leur arrangement est conforme à celui
des groupes dans les ouvrages les plus répandus. Mais
au-dessous et au-dessus de ces sortes de publications, il
en existe d'autres qui représentent ou le maximum de
désordre ou le maximum d'ordre dans les renseignements
de botanique géographique.
Le désordre, ou si l'on veut être plus poli, l'absence
d'un ordre cadrant avec la science et propre à rendre les
consultations faciles, se trouve dans des récits d'herborisations
ou de voyages et dans beaucoup d'articles de
journaux sur des locahtés, sur des ouvrages publiés,
dans des biogTciphies de botanistes, etc. Personne ne
peut deviner qu'une observation originale y soit cachée,
ni dans quelle page d'un texte plus ou moins diffus. La
forme de la rédaction peut couvrir dans ce cas un travail
de quelque valeur, aussi bien qu'un pur bavardage. lieureusement
les faits sur les habitations égarés de cette
manière ne sont ni les plus nombreux ni les plus certains.
Les notes d'un voyageur n'ont pas en ce qui concerne
DESCIllI'TlOiNS DE G1{0U1'ES FAITES l'AUTIELLEMEiNT 177
es noms d'espèces l'exactitude des renseignements d'un
catalogue ou d'une tlore.
L'extrême opposé est celui des ouvrages auxquels
M. Ilewett Cottrell Watson a donné le nom de Gyhele.
Les seuls qui existent jusqu'à présent sont le CyMe
hriiannica, le Oompenclmm, par Watson lui-même (1)
et une imitation, pour l'Irlande, par MM. D. Moore
et A. Goodman More (2). Les 83 premières pages de
Frics, Summa vegetaUlmm Scandiname (in-8", 18-46),
présentent le même genre de travail, avec un titre
différent.
Le caractère particulier de ces livres est de n'avoir
aucune des descriptions d'espèces contenues et souvent
répétées dans les flores, mais on revanche une division
du pays en districts égaux, avec l'indication pour chaque
espèce des districts dans lesquels elle se trouve, et des
compléments ou commentaires que l'auteur juge apropos
de donner sur la certitude des noms, des localités, on
sur l'habitation hors du pays. Ce sont des renseignements
de pure botanique géographique, classés de manière
à pouvoir être consultés rapidement et à s'ajouter,
si l'on A^eut, aux descriptions ordinaires d'espèces. On
comprend leur utilité, sous le double point de vue de
la géographie botanique et des ouvrages descriptifs.
M. Watson a mis plus de trente ans à réunir des matériaux
sur la Grande Ih'etagne, pour 18 provinces, 38 sousprovinces
et 112 comtés ou sudivisions de comtés qu'il
(1) Watson, Cyhele britannica, 4 vol. in-8°. London, 1847-59, chez Longman.
First fart of a Supplement, in-B», 119 pages; London, 1860. Com-
•pendiim of the Cyhele britannica, in-8", 651 pages, en 3 parlies ;
London, 1868-70, chez Longman. Sîipiùement of the Compendium. 1 vol!
in-S", 213 pages; Thames Dillon, 1872. Deux de ces ouvrages, malheureusement,
n'ont pas été mis en vente.
(2) David Moore et A. Goodman More, Contributions towards a Cyhele
Uhernica. Un vol. in-8"; Dublin, 1866.
DE CANDOLLE, la Phylographie. 42
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