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V
CHAPITRE XXIII
DES DiSSKUTATlOxNS, MÉMOIRES, ARTICLES DE JOURNAUX,
NOTES ET PUBLICATIONS DE MINIME ÉTENDUE.
Je réunis sous ce titre les publications, d une variété
iniinie, qui passent insensibiement des dissertations
régulières analogues à des ouvrages, aux simples notes,
et même à Ténoncé d un seul fait, c^est-à-dire à des articles
minimes et indivisibles.
Le caractère de toutes ces publications est, comme
je Tai déjà dit (p. 43), une entière liberté quant aux sujets,
à la forme, aux divisions, à letendue, etc. Les auteurs
mentionnent ce qu'ils veulent, dans Tordre qui
leur plaît ou leur convient. Les règles ordinaires ne les
atteignent que par les principes généraux de toute rédaction,
comme d'avoir un titre exact, un style clair,
dans une langue connue ou au moins avec des résumés
dans une des langues les plus connues, pas de termes
nouveaux inutiles, ni de formules ou abréviations difficiles
à comprendre, etc. Des règles spéciales n existent
pas. Toutefois, comme on peut abuser de la liberté, il
y a certaines conditions de succès dans la rédaction des
DES DISSERTATIONS, MÉMOIRES, ETC. 303
mémoires, et leur oubli entraîne des défauts dont
je signalerai quelques-uns. Par exemple, lorsqu'il ne
s'agit pas d'une thèse ou dissertation académique, on
s'attend h trouver dans un écrit détaché surtout des
choses nouvelles. Ce serait une erreur de donner une
grande place aux faits connus, à moins que le mémoire
ne traite spécialement de leur exposition ou
comparaison. Presque toujours il sufht d'énoncer les
faits connus et les opinions anciennes dans la mesure
nécessaire à l'intelligence des choses qu'on croit
nouvelles.
Plus un mémoire est développé, plus il importe de
ne pas négliger les subdivisions, les résumés et les
index. Il y a malheureusement des productions de
cette catégorie, excellentes pour le fond, qui approchent
d'être des ouvrages, sans avoir leurs qualités
sous le rapport de l'ordre et de la facilité des consu
tations. L'auteur n'ayant pas été dirigé par le fil de
a classilication, comme dans une flore, une monographie,
un Genera, un Species, a suivi telle ou telle
de ses idées, mais on ne la devine pas, et si elle n'est
pas indiquée par des subdivisions claires, le lecteur
s'égare.
Quand le rédacteur d'un mémoire arrive à que -
que description de groupe naturel, il est, exposé à
oublier les formes précises, techniques, usitées dans
ces sortes de rédactions. Entraîné par le flux des paroles
en langue vulgaire, il risque de tomber dans
les formes vagues et diffuses antérieures à Linné.
Ses descriptions sont alors difficiles à comparer avec
d'autres et entrent mal dans les ouvrages généraux de
botanique.
Un mémoire ou article de journal est trop souvent
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