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(raulrcs ni coiiims généralement, d'où résulte lu nécessité
, quand on ouvre les ouvrages, de chercher ic
(al)leau des signes. Il est dés lors aussi simple, et assurément
plus commode, de lire une explication spéciale,
dans laquelle on trouve quelquefois un mot utile sur
telle ou tei le des ligures.
Le format in-folio, usité souvent pour les IÌA^^CS k
planches, est assez incommode et rend les ouvrages trop
chers pour la plupart des botanistes. Quand ils dépassent
la grandeur ordinaire on ne sait OLI les placer. C'est
le cas des publications de l'Héritier [S^er'lwji. anglicim.
Cornus, etc.), dont les planches ont 26 centimètres carrés,
et surtout des trois volumes de Roxburgh intitulés :
Plants of the coast o f Coromandel ^ qui ont 61 centimètres
de hauteur sur -47 de largeur, soit 28 1/2 centimètres
de surface. Une moitié seulement des planches est occupée
par les ligures ; le reste est du papier blanc, —• le
ilus coûteux qui existe !
Les in-quarto n'ont pas les inconvénients des in-
:blio et suffisent pour toute espèce de dessins, mais
on peut aussi, en se donnant un peu de peine,
donner d'excellentes ligures avec un format in-8^
Les exemples en sont nombreux. Je citerai de préférence
: Blume, Muséum Liigcluno-hatamm ( 2 vol.
in-S'', 1849-o6), ouvrage dans lequel on a déployé
un talent remarquable pour insérer de bonnes figures,
sans confusion, avec des analyses grossies et môme
des rameaux, dans des planches de 18 1/2 cent,
sur M.
La couleur est nécessaire pour les Algues, les Cham-
DÌgnons charnus et même certaines Phanérogrames,
comme les Orchidées, Cactacées, Stapelia, etc. Pour les
liantes ordinaires les botanistes se contentent très
HS DL:SCKU'T10ÌNS GRAPIUUUE^ SOIT FIGUÎOES 311
bien de iigures en noir, avec des traits nets plutôt
(^ue des ombres fortement accusées. On ne peut colorier
exactement que des plantes dessinées sur le frais,
car je ne conseillerai à personne d'imiter Herbert qui a
fait colorier des Amaryllidées comme elles sont dans
les herbiers (1). La teinte prise par certaines espèces en
séchant est bien un caractère, dont j'ai reconnu la réalité,
par exemple dans les Smilax; mais ces teintes brunes
ou jaunâtres font un triste elïet dans les planches. Il y
a une manière de colorier à moitié qui convient aux
ouvrages des voyageurs, lorsqu'ils^ ont rapporté des
échantillons bien desséchés et pris des notes sur les
plantes vivantes. On peut voir des ligures de cette sorte,
extrêmement élégantes, dans l'ouvrage de M. Boissier,
intitulé : Voyage lotamgue clans le midi de VEs^jagne
(2 vol. in-4% 1839-45). Notre compatriote, Ileyland, en
avait exécuté les dessins avec beaucoup de goût. C'est
un milieu entre les planches coloriées et celles en noir,
coûtant moins que les premières et donnant de plus que
les secondes mi aperçu des couleurs.
Quand le luxe de la gravure et du coloriage est poussé
très loin les prix deviennent ridicules et font obstacle
soit aux publications soit à la diifusion des ouvrages
parmi les botanistes. Ordinairement aussi les entreprises
commencées de cette manière ne peuvent pas continuer.
Les gouvernements eux-mêmes, qui disposent si lestement
du bien des contribuables, reculent tôt ou tard, ou
les commissions des chambres les forcent à reculer
quand le total des subsides devient excessif. L'Exploration
de l'Algérie, partie botanique, a été un exemple
fatal de la perfection la plus grande qu'on puisse ima-
(1) AmaryllidacexB, l vol. in-8^ London, 1837.
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