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6-2 PREMIÈRE PARTIE - CHAPITRE V
Tendroit où Ton parle de ce point spécial. Cela dispense
de consulter l'ouvrage sur le reste.
En dehors de ces questions relatives au choix, il y en
a une plus générale, qui est celle de Tordre dans lequel
on doit énumérer les noms et les auteurs.
Puisque la synonymie est Thistoire bibliographique
d'un groupe, Tordre des dates est le plus naturel. C'est
aussi le meilleur à cause de la loi de priorité qui détermine
la préférence à donner aux noms de groupes.
Malheureusement pour gagner de la place et éviter des
répétitions, il a fallu, dans la plupart des cas, mettre
à la suite de chaque nom d'un groupe tous les auteurs
qui en ont fait usage. On les indique bien selon leur
date, mais des auteurs modernes se trouvent souvent
placés à la suite d'un nom de groupe ancien, ce qui n'est
pas correct au point de vue historique.
On pourrait essayer l'arrangement strict, selon les
années, pour les articles sur les familles, qui reviennent
de loin en loin dans un même volume. Mais on tomberait
dans un inconvénient qu'il vaut mieux éviter. Le
même nom étant donné d'abord avec l'indication de
Tauteur qui Ta introduit, et plus loin avec le nom d'un
autre auteur, ensuite d'un troisième, etc., avec citation
dans les intervalles de divers noms du groupe, les lecteurs
se tromperaient quelquefois. Ils croiraient le nom
d'un autre que Tauteur primitif. L'usage actuel montre
directement et clairement le botaniste qui a créé le nom
et la publication dans laquelle ce nom existe, par conséquent
la date, chose essentielle.
Chaque phrase de la synonymie a un seul sens, comme
toute phrase correcte. Elle indique les auteurs qui ont
parlé du groupe sous un certain nom. Si Ton veut gâter
une phrase quelconque, la compliquer, l'obscurcir, il
DESCRIPTIONS DE GROUPES NATURELS 63
suffit d'intercaler des parenthèses exprimant d'autres
idées. C'est ce que ne craignent pas de faire quelques
botanistes modernes, en mêlant l'idée du premier auteur
d'un nom de plante avec celle d'un auteur qui en a parlé
sous un nom différent. Je me suis expliqué naguères (1)
sur ce point. L'expérience de tous les jours me confirme
dans une opinion qui est partagée par l'immense majorité
des botanistes descripteurs.
a r t i c l e VI
ORDRE DES CARACTÈRES DANS LES DESCRIPTIONS.
Pour bien étudier ce point, il faut se représenter
un botaniste, déjà exercé, qui se proposerait de décrire
une seule plante aussi complètement que possible,
sans s'occuper des rapports de cette plante avec les
autres. Les questions de nomenclature, de synonymie
et même la répartition des caractères entre l'espèce, le
genre, la famille et la classe, se trouvent alors éliminées.
Il reste à voir uniquement quels caractères peuvent
se présenter, et dans quel ordre il convient de les
décrire.
Toutes les parties de la plante doivent être envisagées
sous chacun des points de vue qu'on peut imaginer. C'est
là ce qui donne les caractères, par où Ton entend l'état
de chaque partie ou organe.
Quant à Tordre dans lequel on doit énumérer les
(1) Lois de la nomenclature, etc.
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