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ccliíippc a bciuicoup do personnes, il corrige le mot sinistnim
en dexlram ; mais clans les deux editions suivantes
(Vienne, 1755 et 1703), qn'il a dii surveiller, car il était
alors plein de vie, il a maintenu le mot sinislrum dans le
texte comme il l'avait mis ii Torigino, tout en faisant
les autres corrections. C'est donc l'errata qui est fautif
sur ce point. Effectivement, rexpression/S''m6*í^r(9r^?m/¿(9)^
es¿ rjnod resjjicií clexívam est un contre-sens. Malgré cela
et malgré les deux dernières éditions faites du vivant do
Linné, Gleditscli, dans son édition do 1780, deux ans
après la mort de Linné, et Willdenow, dans celle de
1790, ont reproduit la phrase absurde : a Sinistrórsum
loc est quod respicit clextram. ))
Jo ne sais pourquoi Linné avait ajouté la condition :
meficliem aclspicere, que Lamarck(1) et autres ont répétée.
C'est un détail tout à fait inutile. Qu'on se mette en dedans
ou en dehors d'une hélice, le sens de la direction
de celle-ci, relativement à l'observateur, ne change pas
lorsqu'il se tourne au midi ou au nord (2). Pour être tout
à fait clair, il aurait falla supprimer oneridiem^ et dire :
Sinistrórsum hoc est quod adscendit ad sinistrum. Mais
une chose est parfaitement évidente , c'est que Linné
entendait que l'observateur se supposât au centre de la
ligne spirale : Si lionas te iiisum in centro constitîitîmi.
AVichura s'est trompé lorsqu'il aprétendu, dans le Flora
de 1852, part. I, p. 54, que do Candollo aurait suivi une
méthode différente do celle do Linné, en mettant l'observateur
au centre de la spire. C'est, au contraire, de Candollo
qui a soutenu constamment le procédé do Linné,
( i ) Lamarck. Principes de lot., l'ioro franç., édiL i778, l^M'ol., p.
(4) Comme les naturalistes aiment mieux voir que se fatiguer par des
réilexions de géomètres, j'engage tous ceux qui veulent comprendre cet article
à placer devant eux une ficelle enroulée, tantôt d'un côté et tantôt de l'autre,
autour d'un corps cylindrique.
DIFFICULTES RELATIVES AUX TERMES DE BOTANIQUE ^203
depuis 1805, dans la IHore f r a n ç a i s e d o sa
vie (1). Toutes les définitions qu'il a données contiennent
la traduction dos mots essentiels : Siponas te ipsim
in centra constitutim.
L o r s q u e r é c l a m é , en 1876, contre Fusago opposé (2),
jo ne possédais pas l'édition du PUlosopMa d 0 Glcditsch,
et croyais que celle do Willdenow avail été la première à
innover, par conséquent à entraîner la confusion. Ce serait
plutôt celle de Gleditscli; mais comme ils ont publié
tous deux une phrase inintelligible, et qu'ils ont conservé
d'ailleurs l'idée principale de se placer au centre, l'innovation
est venue plutôt d'ailleurs. Je ne sais d'où. Ce
doit être dans le siècle actuel. Les principaux descripteurs
anglais, nos contemporains, ayant suivi l'usage de
regarder les spires du dehors, j'ai cru que l'origine était
en Angleterre; mais les traités anglais de botanique
ont maintenu le procédé de Linné (3), ou se taisent à
cet égard (4).
Sur le continent, les auteurs qui ont étudié les premiers
et d'une manière approfondie les dispositions spirales
des feuilles et la direction des tiges volubles,
ont tous suivi le système linnéen de se supposer
au centre. C'est le cas, par exemple, d'Alexandre
Braun, dont le mémoire sur la phyllotaxie est classique
(5). Ce savant qui, dans la suite, a cédé momentanément
à l'usage contraire [Flora, 1839, p. 311), a bien
0 ) DC. Flore française, I, p. 72; Théorie élém., 1813, p. 441 ; Plujsiol.
vég., II, p. 8'iO- OrganograpUe, I, p. 136, où se trouve la meilleure défliiition.
(2) Bull, de la Soc. lot. de France, 1876, p. 192.
(3) Leo, An introd. to hot., 1794, p. 41; Ileaslow, the principles of
hot., 183D, p. 30; Balfour, Class booh of hot., 18o4, p. GO, en note.
(4) Lindley, Introd., 2» éd.; A. Gray, Bot. text-hooh; Lessons, of
hot., 1857. ' '
(5) Alex. Braun. Nov. Acta Nat. cur., 1831, 13= vol., part, I, p. 208.
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