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278 PREMIERE PARTIE — CHAPITRE XX
manièro, dans Introduction to Botany, éd. 2, p. 426,
cl, YegetaUe Kingdom, éd. 1853, p. 900, et SLciidol à la
lin do son Nomenclátor. Los abréviations do noms de
bolanistos plus modernes se trouvent, corroctomontfaites,
dans Asa Gray, Botanical text-hool, in-8", New-York,
1879, p. 385. Pour les noms qui ne sont pas dans ces
ouvrages, le mieux est do consulter Pritzel Thesaurus
Literatnrce lotanicoe, édit. 2, in-4°, 1872-77, où les
auteurs sont énumérés d'après l'ordre alphabétique. Si
l'abréviation que l'on cherche a été faite régulièrement,
il est assez facile de trouver dans cet ouvrage ce qu'elle
signifie; mais si l'on a sauté une ou plusieurs voyelles de
a première syllabe du nom, c'est à pou près impossible.
§ PONCTUATION.
Il n'y a pas de règle spéciale à la botanique pour la
ponctuation. Elle doit être claire, commode dans la lecture
et conforme aux usages (1). Comme ceux-ci varient
un peu, suivant les auteurs, je me contenterai d'indiquer
certains modes qu'il convient de suivre ou d'éviter.
Dans toutes les langues, on sépare les épithètes par
des virgules (,). Le point et virgule (;) indique une
suspension plus grande, exigée pas le passage d'un
point de vue à un autre ou d'une division à une autre
dans la même phrase. On écrira, par exemple : Stamina
5; filameniis efectis, linearihiis ; antJieons ohlongis,
mtrorsis. Les deux points (:) annoncent une citation
ou une énumérationpar etc., ou par A, B, etc.
(1) George Sand a écrit sur la ponctuation d'une manière très judicieuse,
dans ses Impressions et Souvenirs, éd. de d873, vol. j , p. 90.
QUESTIONS DE DÉTAIL SUR L'ORTHOGRAPHE, ETC. 279
Tel est le sens moderne, car, dans les temps anciens, et
même du temps de Linné, on d » onnait aux deux points
des sons différents et assez mal définis.
Le point (.) devrait indiquer toujours la fin d'une
phrase ou l'abréviation d'un mot. Los autours doivent
lutter contre les compositeurs dont une des manies a
été do mettre un point après chaque chiffre.
Les tirets, soit traits-d'union (-), lient deux mots
ensemble ou se mettent à la fin d'une ligne, quand un
mot est coupé entre deux syllabes. Les journalistes et
les romanciers ont introduit, depuis quelques années,
en français, l'usage anglais de séparer des portions
incidentes de phrases par dos traits prolongés (—).
Souvent c'est le palliatif d'une mauvaise rédaction,
dans laquelle des phrases enchevêtrées seraient plus
claires si on les séparait. Quelquefois des parenthèses
vaudraient mieux, ou simplement des virgules.
Voltaire, Montesquieu, Buffon, tous les anciens auteurs
qui écrivaient agréablement et clairement en français
s'en sont passé. Ils ont mis peu de réflexions incidentes
dans les phrases, et quand ils ont voulu on mettre, ils les
ont distinguées par les moyens ordinaires de la ponctuation.
D'ailleurs, ces traits ont un sens ancien, connu
et commode ; on particulier, dans les livres do botanique,
celui de séparer dos phrases traitant do choses assez
différentes, sans multiplier les alinéas. Par exemple,
après avoir énuméré, dans la description d'un genre,
les caractères tirés de la fleur et du fruit, il est commode
de passer aux caractères de végétation en mettant
: — Arbores foliis, etc. L'usage on est ancien; or,
il est assez ridicule d'employer la même forme dans un
sens nouveau, puisqu'on savait très bien s'exprimer
d'une autre manière.
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