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7(3 'HEMIKRE PAliTII- — CHAPITRE V
soiis-espèces et onze variétés do « à X. De temps en
temps on rencontre dans Linné une espèce divisée en
variétés par a, |3, y, de. , sans distinction de sons-espèces
'voir T e u c H u m P o l m m , L., p. 792.; L a m n c M a S p i c a ,
). 800). Rien n'explique pourquoi ]'auteur a énoncé alors
le signe a; mais on peut croire qu'il regardait toutes
les variétés comme de mémo fréquence, même importance,
ou même ancienneté dans les livres, ce qui l'empèchait
d'en prendre une en particulier comme base de
l'espèce.
La plupart des botanistes ont suivi le premier mode,
celui dans lequel a est sous-entendu et constitue de fait
l'espèce, les autres formes étant supposées plutôt des
dérivations. Depuis quelques années cependant, divers
botanistes se sont mis à suivre l'aulre mode, si ce n'est
constamment, du moins fréquemment. Lequel des deux
est préférable?
La question n'en est pas une quand on rétrograde aux
idées sur l'espèce qui existaient avant Linné, c'est-à-dire
quand on nomme à titre d'espèce toutes les formes qui
se présentent dans la nature et même dans les jardins.
C'est un procédé simple, en apparence, mais comme il
n'y a pas deux plantes absolument identiques et comme
les moindres diversités ont une certaine tendance à
devenir héréditaires, on marche tout droit en suivant
cette idée à une énumération de formes indéfinie et
inextricable. La nécessité oblige donc à constituer le
groupe appelé par Linné espèce, au moyen de l'association
de formes très voisines, et à classer ces formes,
selon leur diversité et leur degré do stabilité connu
ou supposé, on variétés, et quelquefois en sous-espèces
(ou races), variétés, sous-variétés et variations, le premier
de ces termes s'appliqiiant aux formes certai-
DESCRIPÏIONS DE GROUPES NATURELS 77
nement héréditaires et le dernier à des formes passagères,
causées par l'Age dos individus, la saison, la
„culture, etc.
Supposons le cas le plus simple, celui de deux ou
plusieurs variétés. Pourquoi les traiter diversement? Ne
sont-elles pas toutes des éléments du groupe supérieur
appelé espèce? Lorsqu'on énumère les espèces d'un
genre, on leur donne à toutes un numéro d'ordre. Le
caractère du genre n'est pas amalgamé avec celui de
l'une des espèces considérée comme plus importante,
plus fréquente, ou plus ancienne que les autres. Quand
on classe les genres dans une famille, on donne à chacun
son numéro et ses caractères, distincts de ceux de la
famille. Ce procédé de considérer les éléments do chaque
groupe comme égaux, quoique sans doute ils nolo soient
pas à certains égards, est le plus régulier, le plus conform.
o aux besoins d'une bonne exposition. Si l'on prétend
qu'une forme doit être considérée comme type et les
autres comme accessoires, on tombe dans des difiicultés
extraordinaires, qu'on est obligé do résoudre arbitrairement.
Dans les variétés d'une espèce, par exemple, l'une
peut paraître basée sur des caractères plus distincts ou
plus fixes que les autres, mais on peut le contester. Une
forme parait plus commune, mais cela dépend des loca-
. ités, et il est possible que dans un temps plus ou moins
long cela change. Une forme a été plus anciennement'
décrite, qu'importe! Si nous avions la preuve qu'elle ait
été primitive, relativement aux autres, ce serait un motif
pour la mettre on évidence; mais, excepté pour les
variétés cultivées, nous n'avons jamais de certitude au
sujet de la succession et de l'origine. En énumérant les
variétés par «, p, y, etc., on peut les classer selon leurs
affinités, do manière émettre la forme la plus commune,
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