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lus, bacca, cLc., qui oui lous un équivuleiit connu
dans chaque langue.
Cette simplification éloigne ou fait repousser des
noms inutiles, comme caulome, pliyllome, etc.
n. — A^e 2)as se figurer qiCwi changement dans la
manière de considérer ou de définir tin organe motive un
changement de oioin.
Linné appliquait le mot folimn seulement au limbe de
la feuille [Phil. hot., 83), ce qui n'a pas empêché, —
et avec raison, ^— d'appliquer ensuite le même terme
à l'ensemble du pétiole, des stipules et du limbe. Ceci
arrête la création ou l'admission dans les livres d'une
foule de noms pour lesquels il a suffi d'énoncer des
définitions nouvelles. Dans la nomenclature des groupes
ou sait, depuis longtemps, restreindre ou étendre les
limites d'un genre ou d'une espèce, ou modifier leurs
caractères, sans avoir l'idée de leur donner de nouveaux
noms.
Ili. — Changer tm nom seulement dans les cas nécessaires,
saioir : 1° Quand il est positivement contraire à
la 'Vérité; 2° Quand il est déjà employé pour un autre
organe ou état cVorgane.
IV. —• Eviter Vemploi de noms spéciaux pour des cas
qui se présentent rarement ou se distinguent mal de
formes analogues ou toisines.
Ceci retranche des descriptions ordinaires une centaine
au moins de noms d'organes microscopiques, ou
de noms d'inflorescences et de fruits qui encombrent
les index, ies dictionnaires et même plusieurs traités
de botanique. Il y a toujours quelque manière, autre
que des mots peu connus, pour désigner les formes
rares ou obscures. On peut se servir d'un terme général
en ajoutant une ou deux épithètes, par exemple :
DIFFICULTÉS DES NOMS D'ORGANES 193
Fructus siccus indehiscens, au lieu do carcérule. Une
périphrase claire est souvent préférable à un terme
inusité, qui n'est guère compris (1).
V. — Entre deiùx ou plusieurs noms, choisir, non
pas le plus agréaUe ou le plus significatif, mais le plus
connu, le plus usité, sii y en a un dont la prédominance
soit l)ien établie clans tous les pays.
VI. — Entre deux ou plusieurs noms également connus
et usités, choisir le plus ancien.
Cette règle n'est pas difficile à appliquer quand il
s'agit d'organes ou modifications d'organes visibles à
l'oeil nu, parce qu'on trouve leurs noms dans Linné
[Phil. bot.), de Candolle [Théorie élém.), Lindley
[Introd. lo botany), et autres ouvrages déjà anciens,
sans recourir à l'immense et incommode recueil de
Bischotr [Terminologie), qui n'est pas dans beaucoup
de bibliothèques. Pour les organes découverts depuis
trente ou quarante ans au moyen du microscope les
noms ont été multipliés énormément, et la date de
chacun n'est pas aisée à constater. C'est un détail auquel
les auteurs de traités et de dictionnaires feraient
bien de penser.
VII. — Ne pas tenir compte, en fait cVusage ou cVancienneté,
des noms en langue mlgaire, mais seulement
des noms latins ou tirés du grec.
C'est ce qu'on fait pour les noms de groupes. Ainsi,
(1) Cette idée n'a pas été suivie dans certains cas, mais elle l'a été dans
d autres. Ainsi, on a multiplié les noms d'inflorescences et de fruits mais on
n a pas donné des noms aux différents états (formes, consistance, structure,
etc.) des graines, ni des feuilles caulinaires, ni des racines. Après des
distmct.ons très multipliées, il se fait des généralisations, qui entraînent
I abandon de plusieurs noms particuliers. Cela est , arrivé pour les fruits et
probablement il en sera de môme pour les organes microscopiques. Nous
assistons au « feu d'artifice » d'une trentaine de noms de ces états des cellules •
II en restera seulement quelques-uns généraux ou fréquents, qui seront toujours
nécessaires.
D E CANDOLLE, la Phylographie. 13
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