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38^2 DEUXIÈME PARTIE — CHAPITRE XXX
alpliabéüquG des auteurs. Ainsi, au nom de Bot/i, on
verra que l'iierbier de ce savant est à Oldenbourg ; au
nom de Poiret^ que les échantillons originaux de cet
auteur sont maintenant chez M. Cosson, à Paris; au
nom de Bertero, que son herbier est à Turin et que des
doubles nombreux de lui sont dans d'autres collections,
dont plusieurs sont indiquées; au nom de Rabenliorst,
on trouvera la mention de beaucoup d'herbiers qui contiennent
ses exsiccata.
Mes renseignements ont été puisés surtout dans une
correspondance que j'ai ouverte avec plus de cent
directeurs, conservateurs ou propriétaires de collections.
Ces honorables savants ont bien voulu me communiquer
des détails, quelquefois très développés, d'où j'ai
extrait ce qui a le plus d'importance au point de vue
des vérifications et des preuves de descriptions publiées.
Leurs lettres sont réunies en un dossier qui n'est pas le
manuscrit le moins curieux de ma bibliothèque, dans
laquelle se sont accumulés tant de documents sur l'histoire
de la botanique, depuis le commencement du
siècle. Elles constituent, en quelque sorte, une statistique
des herbiers au moment actuel. M. Asa Gray avait
déjà donné des renseignements sur plusieurs herbiers
dans VAmerican journal d'octobre à décembre 1840 (1),
et bientôt après, en 1845, Lasègue avait publié d'autres
faits de ce genre à la suite de sa description du musée
Delessert (2) ; mais les herbiers se sont beaucoup enrichis
depuis trente ou quarante ans, et j'ai obtenu des
informations beaucoup plus nombreuses, même sur les
parties anciennes des collections.
Pour n'avoir pas à justifier chaque détail, je don-
(1) Article reproduit en 1841 dans Hooher Jouríl. of bot.,^^ vol., p. 353.
Musée botanique de Benj. Delessert, 1 vol. in-8°. Paris, 1845.
HERBIERS SERVANT DE PREUVES . 383
nerai en commençant la liste des herbiers sur lesquels
j'ai reçu ou rencontré çà et là des documents. On verra
par la prédominance de mes informations directes et
inédites, à quel point je dois être reconnaissant du concours
de mes confrères de tous les pays. Je me flatte,
au surplus, que leurs communications n'auront pas été
seulement un acte d'obligeance de leur part, mais
qu'elles seront utiles à beaucoup de botanistes et feront
ressortir quelquefois l'importance de divers herbiers qui
ne sont pas connus assez généralement.
ORI&INE DE MES RENSEI&NEMENTS SUR LES HERBIERS
1° Herbiers d'administrations publiques ou de sociétés (1).
ANGERS (Jardinbotanique d'). Boreau, Notice sur le?herbiers, etc.,
d'Angers, 1 vol. in-8°, 1863, et Bull. soc. bot. Fr., 1875, sess.
extr., p. 87.
AUGSBOURG (Société d'iiist. nat. d'). Lettre de M. Cafliscli.
AUTUN (Société éduenne d'). Bull. soc. bot. Fr., 1870, sess. extr.,
p. 132.
BALE (Université de). Notes d'Aug. Pyr. de Gandolle et lettre du
prof. Pfeffer.
BARCELONE (Univ. de). Lettre de M. Jos. Pian. Giralt, prof.
BERLIN (Herbier royal de). Asa Gray, American journal, et journ.
of. bot.-, 1841, p. 372. Lasègue, Musée Deless., p. 334 (informat,
incomplètes). Renseignements divers, recueillis cà et là. Dans
ce moment, la translation de l'herbier dans un nouveau local
occupe trop les employés pour qu'on ait pu me donner des
détails circonstanciés.
(1) Quelques herbiers publics, autres que ceux-ci, sont mentionnés plus loin
à l'occasion de tel ou tel herbier de botaniste, mais je n'ai pas eu sur eux des
renseignements directs et détaillés.
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