I
k ' - .
: Ì
ii J t
vi s
.1 '711
•ill.
, TT ••
4M
— •r r •
4'HI • ' ?
' Mm '
Mï.i
l;...
lii è . r
ri i.
;n6 l'KEMIKIiE PARTIE — CHAPITRE XXV
pècos, analysées comme elles devraient l'être. Reichenhach,
Icônes Florm germanioe (22 vol. in-4°, avec plus
de 2000 planches) est peut-être le moins éloig'né de
Tidéal qu'on peut se former à ce point de vue.
Dans les ouvrages sur les familles ou les genres l'important
est de montrer quelques caractères, en petit
nombre, bien choisis. C'est diflicile pour les familles, à
cause de la diversité habituelle des tribus et des genres.
Les caractères y sont trop généraux ou trop sujets à
varier pour qu'on puisse les montrer au moyen d'espèces
isolées. Les textes, dans ce cas, sont plus clairs et
plus exacts. Pour les genres, des analyses d'espèces, bien
faites, ont une valeur réelle, quoique Linné ait proscrit
formellement cet emploi du dessin [Genera¡ratiooperis,
n. 13). Je citerai trois ouvrages qui méritent une
attention particulièi^e comme donnant des spécimens de
genres.
Genera 'plantarwn floroe germanicce iconihis et clescriptionilms
illustrata 31 fascicules. Publication
commencée par Nees d'Esenbeck (junior), continuée
par Spenner, Putterlick, Endlicher et Schnizlein. L'ouvrage
n'est pas en bon ordre, car il n'a pas de numéros
de planches ni un index, mais les figures sont bien
faites, sous le rapport surtout des analyses.
Cesati, Passerini et Gibelli, Compendio della Flora
italiana, in-4°, ouvrage déjà fort avancé, qui doit avoir
environs 80 planches, dessinées par M. GibeHi, chacune
donnant les analyses de la fleur, du fruit et de la
graine de plusieurs genres de la flore d'Italie. Les analyses,
qui sont soignées et bien choisies, sont uniquement
des analyses, sans dessin des plantes ou des
rameaux.
Genera floroe America boreali-orientalis illustrata.
DES DESCUlPTlOiNS GRÂPIUQUES SOIT FIGURES 317
2 vol. in-8o, New-York, 1849 par Asa Gray pour le
texte et la direction générale, et Sprague pour les planches,
au nombre de 186. Il y a une planche par genre,
représentant une espèce, avec des analyses peu nombreuses,
mais choisies d'une manière habile, de façon
à bien montrer les caractères génériques. Les grossissements
sont plus forts que dans les deux ouvrages cités
tout à l'heure, et comme ils sont bien gravés on n(} peut
rien voir de plus clair. La sobriété dans les détails,
unie à l'intelligence des caractères de chaque genre,
fait peut-être mieux comprendre ces associations naturelles
qu'un nombre supérieur d'analyses dont une partie
représenterait des caractères spécifiques.
Du reste, les analyses changent de nature et se perfectionnent
avec les progrès de la science. C'est pour
cela que d'anciens dessins sont rarement assez bons
pour être publiés. Il leur manque presque toujours des
détails relatifs aux caractères observés plus récemment
ou auxquels on attribue plus d'importance.
L'explication des planches mérite d'être détaillée, à
cause des analyses. On a essayé quelquefois de la simplifier
en adoptant des signes pour chaque catégorie de
igures, avec des lettres ou des chilfres applicables à
toutes les planches, pour indiquer si la coupe est transversale
ou longitudinale, C|uel est le grossissement, etc.
En théorie cela paraît très bien, mais dans la pratique
l'usage des explications ordinaires m'a paru préférable.
Les caractères sont si nombreux, si variés, et les
aspects sous lesquels on les représente sont si divers
qu'il est impossible de tout prévoir. Il faudrait un nombre
immense de signes, et pourtant quelques-uns suffisent
dans chaque planche en particulier. D'ailleurs les
signes inventés par un auteur ne sont ni adoptés par
:
^illi'!-