XVIII PRÉFACE PRKFACE XIX
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lions subséquentes. Lorsqu'il s'agissait de mentions
honorables, — ce qui est lieureusement le
cas plus fréquent, — j"ai été obligé de recourir à
des moyens indirects pour n'avoir pas à citer un
nombre immense d'auteurs, morts ou vivants.
Ainsi, à l'occasion des monographies, je signale
seulement celles sur des familles d'une certaine
étendue qui sont complètes jusqu'aux espèces.
Dans les flores, je cite celles de régions physiques
bien définies, lorsqu'elles comprennent à peu près
toutes les espèces, avec les renseignements désirables.
J'indique, en général, d'excellents ouvrages,
pouvant servir de modèles; mais il ne faudrait pas
croire que d'autres, dont il n'est pas fait mention,
n'ont pas aussi du mérite. Je prie le lecteur de ne
jamais regarder mon silence comme un blâme.
Quelques-uns de mes chapitres s'adressent plas
particulièrement aux jeunes botanistes. Les autres
à tous les auteurs qui ont senti par expérience la
difficulté de bien décrire, de bien rédiger et qui
cherchent à améliorer leurs publications à mesure
qu'elles se succèdent. Sans doute, le progrès de la
science et peut-être, dans un faible degré, l'application
de mes conseils rendront inutiles dans quelques
années une grande partie de mon volume. Il
y a pourtant un chapitre dont on fera longtemps
usage : c'est celui sur les herbiers propres à servir
de preuve ou d'explication des descriptions publiées.
Gomme il n'est pas uniquement de moi, mais
plutôt d'un nombre immense de directeurs de musées
ou possesseurs d'herbiers, qui ont bien voulu me
fournir des renseignements, j'ose le recommander
sans aucun scrupule. Je ne doute pas que tous les
jotanistes descripteurs et ceux qui cherchent des
noms exacts n'apprécient l'avantage de savoir dans
quelles collections se trouvent les herbiers d'auteurs
qui ont publié, et certaines séries de plantes
récoltées par des voyageurs dont il est souvent
question dans les livres et les journaux.
Du reste, la table qui suit me dispense d'entrer
dans plus de détails sur la nature de mon travail.
Genève, 30 mars 1880.
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