i
il- ff IM •
}i!!i: l!lÎiHiiÎll!l!lfjîl!l!i!l - §"{••••?• •H( H)U•H rjüjuuifij i
|i. ; I (Hiiiir
20 PREMIÈRE PARTIE - CHAPITRE III
Uli article ou mémoire dans un des principaux
journaux de botanique, ou dans le bulletin d'une société
purement botanique, pourvu qu'il y ait des tables annuelles
et de séries, faciles cà consulter.
3° Un article ou mémoire dans les bulletins ou les
tfansactions d'une société scientifique, s'il est tiré à part
et distribué largement ou mis en vente (1).
Dans ces trois cas, nous supposons une rédaction en
latin ou dans une des quatre langues modernes les plus
connues des botanistes. Il faut aussi que les publications
n'atteignent pas un prix trop élevé qui les exclue de la
plupart des bibliothèques spéciales.
B. — PuhlicUé moins complète, mais durable.
Les ouvrages coûteux, c'est-à-dire qui dépassent
plusieurs centaines et surtoutplusieurs milliers de francs.
Quel que soit leur mérite intrinsèque, ils n'entrent guère
dans les petites bibliothèques des travailleurs. Ils sont
même assez rares dans les bibliothèques publiques. On
les cite souvent de confiance; mais les botanistes scrupuleux
s'en abstiennent et se voient obligés de faire comme
si ces livres n'existaient pas. C'est le luxe des planches
qui d'ordinaire fait passer un ouvrage des précédentes
catégories dans celle-ci, au détriment de la science et
des auteurs.
Les articles insérés dans des journaux et publications
botaniques sans tables, autres que celles de
volumes. Les Annales des sciences naturelles (partie
botanique) pubHent des tables de vingt ans en vingt ans.
(1) La Société helvétique des sciences naturelles a donné l'exemple de
publier une collection in-4», dans laquelle chaque Mémoire a une pagination
distincte et se vend à part. Il en résulte que dans les citations on ne peut
mentionner qu'une pagination.
MANIÈRE DE PREPARER LES OUVRAGES DE BOTANIQUE 21
La publicité de cet important recueil est de l'espèce indiquée
comme complète sous le 2°; mais combien de publications
analogues supposent chez les botanistes la patience
et le temps nécessaires pour chercher, dans une
trentaine ou une cinquantaine d'index annuels, un article
peut-être court et de médiocre valeur !
C. — Publicité incomplète.
6° Les mémoires insérés dans de grandes collections
d'académies ou de sociétés savantes, lorsqu'elles ne
sont pas divisées par séries pour chaque science et qu'il
n'existe pas d'exemplaires à part de chaque mémoire
largement donnés ou mis en vente. Ces collections sont
en général si étendues, contiennent si peu de botanique
et sont si chères que les botanistes les consultent rarement.
Beaucoup d'excellents mémoires y sont comme à
l'état de fossiles (1).
7" Les mémoires ou articles insérés dans des Revues,
Encyclopédies ou Dictionnaires, traitant de plusieurs ou
detoutesles sciences, ou, ce qui est encore plus fâcheux,
traitant de toutes les branches des connaissances humaines.
Les hommes spéciaux consultent rarement ces ouvrages
omnibus. Même un journal consacré à l'histoire
natureUe ne pénètre complètement et habituellement
ni chez les botanistes ni chez les zoologistes, à moins
qu'il ne soit divisé en deux séries, concernant les deux
sciences.
Les observations publiées hors de leur place natu-
(1) Les collections académiques ont souvent le défaut de manquer de tables
pour de longues périodes. Heureusement la Société royale de Londres a fait
publier des tables générales de toutes les collections et de tous les journaux
scientifiques; mais cette utile publication, en plusieurs volumes in-i«,
embrasse toutes les sciences et ne pénètre guère dans le cabinet de travail des
botanistes.
s
(.h
%
h 4:
HfìlfM» t
jÎMÎliii—t
r