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346 PREMIÈRE PARTIE - CHAPITRE XXVII
la Flore française (1) ime sèrio de publications
[Théorie élémentaire, éd. i, 1813; Systerna, .
1818 ; Prodromus, etc.), les unes théoriques, les
autres descriptives, dont le résultat a été le
triomphe définitif de la méthode naturelle, et
son emploi habituel dans les Flores à partir
de 1825-30. De là dos descriptions mieux coordonnées
et dos recherches plus complètes qu'à
l'époque où il suffisait do voir les étaminos et
les pistils pour classer une plante.
1814. IlobortBrown (Gten. remarls) introduit la méthode
numérique, soit statistique, on calculant les
proportions de classes et familles par régions.
Al. do Humboldt l'emploie immédiatement
[Pfoleg., 1815), mais l'idée do tenir compte des
surfaces est venue seulement en 1855.
1814. Los monstruosités ayant été décrites cà et là
depuis l'origine do la science, George-Frédéric
Jauger les réunit et les classe dans le premier
traité de Tératologie végétale qui ait paru
[TJeT). Me MissUU. der QewcecJise, in-8°, Stuttgard).
En 1817, Ilopkirk publie Flora anomoia
(in-8°). L un et l'autre décrivent les monstruosités
organe par organe. Moquin-Tandon
[Tératologie, 1841) les classe par catégories
morphologiques et physiologiques.
1818. De Candolle (A.-P.) fait plusieurs innovations
dans ses descriptions du Regni vegetalilis systema
naturale, in-8°, vol. 1,1818, II, 1821), continué
par le Prodromus.
(1) La véritable date de la Flore Française est 1802; mais le libraire a
vendu beaucoup d'exemplaires avec un titre portant 1815, qui est la date du
supplément ou 6'= volume.
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RÉSUMÉ CHRONOLOGIQUE ' 347
Il associe les familles naturelles, en Cohortes,
dont il donne les caractères.
Il groupe soigneusement les espocos dans
leurs genres, par sections, etc., en employant
surtout les vues de la méthode naturelle. En
général, il multiplie les degrés de la hiérarchie
des groupes, de manière à représenter mieux
les affinités et l'importance des caractères.
Ayant recherché les plantes décrites par les
auteurs, ayant même fait des voyages dans ce
but, il a eu l'idée do noter par un signe (!) les
échantillons originaux qu'il avait vus, et il a
indiqué souvent l'herbier dans lequel il les avait
observés.
Enfin, il applique rigoureusement la loi de
priorité des noms, que Linné (P7w?.-243) avait
recommandée, sans la suivre toujours, et qu'on
négligeait alors communément.
1818-1820. L'emploi do la loupe montée commence à
se répandre et permet de disséquer avec les
doux mains, par conséquent, avec beaucoup
plus d'exactitude. Kunth paraît avoir été un
des premiers botanistes qui en aient fait usage,
ot cola explique la perfection de ses analyses
faites sur dos échantillons, souvent mauvais, que
Humboldt ot Bonpland avaient rapportés. J'ai
lieu do croire que les premières loupes montées
venaient d'Angleterre. L'emploi s'en est répandu
lentement, d'où il est résulté une grande différence
dans les analyses des auteurs pendant la
période de 1815 à 1840.
1820. Le comte de Sternberg publie le premier ouvrage
spécial et important sur les végétaux fossiles
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