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PREMIERE PARTIE — CHAPITRE XVÏ
travaux cL de belles découvertes depuis treute ou quarante
ans. Il convient d'en parler dans les descriptions,
comme on parle déjà des ovules, de Tantlière, du pistil,
ou des autres organes plus anciennement connus. J'ai
donc essayé de consulter des mémoires extrêmement
savants d'anatomistes, avec l'idée de noter chaque fait
relatif à un organe microscopique pour l'ajouter aux
caractères de familles, genres ou espèces des Dicotylédones
dans le Prodromus^ ou de familles et genres des
Monocotylédones dans Endliclier, Oeneraplantarum. Or,
d'article en article, d'auteur en auteur, je me suis vu
arrêté par l'une des causes suivantes (1) :
Les noms d'organes (couches de tissu, etc.) ne
sont pas assez clairs, un auteur ayant employé quelquefois
un mot qui n'est pas dans les autres ou sur lequel
on peut hésiter.
Quelques-uns de ces noms donnés en langue moderne
sont difficiles à traduire dans une autre langue,
particulièrement en latin.
3u Tel caractère qu'on voudrait citer n'est pas donné,
malgré l'étendue des articles. Par exemple, pour les
stomates d'une espèce, le mode de formation est décrit
longuement dans tel ou tel mémoire, mais on n'indique
pas les positions de ces organes sur la plante, leurs
nombres ou leurs dimensions. Un autre auteur aura
)eut-être parlé du nombre dans une espèce diffé-
(1) Un botaniste qui en ferait l'objet de ses études pendant deux ou trois
ans surmonterait une partie des difficultés qui m'ont arrêté. Ce serait un
recueil précieux que celui dans lequel on trouverait, classé selon les familles,
genres et espèces, ce qui a été vu depuis quarante ans au moyen du microscope,
en exprimant les faits dans le langage ordinaire des descriptions botani-
(lues. L'excellent traité de M. de Bary {Jefyleicli. Anat. der Végétations
organe der Plianerogamen undFarne, in-8, 1877), lève une partie des difficultés
que j'avais rencontrées, mais il n'est pas en latin, et l'on aurait de la
peine à traduire certains termes pour les introduire dans les caractères génériques
ou spécifiques.
REMARQUES SUR LES FAITS OBSERVES AU MICROSCOPE 229
rente, mais pas des autres caractères, et ainsi de
suite.
Le nombre des espèces dans lesquelles on a vu tel
ou tel caractère microscopique est ordinairement si petit
qu'on ne sait s'il faut attribuer le caractère à une espèce,
un groupe d'espèces, un genre, une tribu ou une
famille. Dans des conditions semblables on est obligé
de reporter le fait seulement à l'espèce ou aux espèces
mentionnées, mais alors ce sont des documents provisoires,
qui ne peuvent servir h aucune comparaison ou
distinction sérieuse entre Jes groupes.
Le nom des espèces est quelquefois douteux, du
moins pour qui sait à quel degré les plantes sont souvent
mal nommées dans les jardins et les herbiers. Les anatomistes
ne se donnent guère la peine de citer le nom
d'auteur, l'ouvrage, la planche ou l'herbier au moyen
desquels ils ont déterminé leurs plantes quand ils n'ont
pas accepté simplement un nom, sans le vérifier. A
moins qu'il ne s'agisse d'espèces communes et bien
distinctes, on est obligé souvent de mettre un point de
doute. Plusieurs micrographes distingués, naturellemont
exacts, ont travaillé dans des villes où des
herbiers riches et bien déterminés font défaut, où
l'on n'a pas do bibliothèques spéciales, et où, par conséquent,
les noms do jardins sont souvent erronés.
Bien peu d'anatomistos conservent des échantillons
dos plantes qu'ils étudient, et quand, par hasard,
ils en ont gardé, on no sait dans quel herbier ils ont
L'indifférence de celte catégorie importante de botanistes
pour les collections est un obstacle h leurs propros
travaux. Beaucoup do faits, qui no sont pas la formation
même à\m organe, peuATnt otre vus sur lo soc,
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