284 PREMIÈRE PARTIE — CHAPITRE XX
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5 Plante ligneuse, d'une taille inconnue. Dans les anciens
ouvrages ce signe était tourné autrement et
avait la forme d'une
Sous-arbrisseau de deux pieds, au plus, et ^ arj
u s t e de plus de deux pieds : distinction assez
délicate et certainement arbitraire, qu'il aurait
mieux valu éviter. La distinction réelle est celle
de plante ligneuse ramifiée dès la base (arbrisseau
et arbuste) et plante ligneuse pourvue d'un tronc
(arbre).
5 Petit arbre, ayant au plus 2S pieds de hauteur, et
§ , arbre plus grand : distinction également arbitraire
et d'une application difficile.
On pourrait se contenter, ce me semble, du signe
pour toute plante ligneuse, et indiquer dans la descrip--
tion, quand on le peut, la manière de se ramifier et la
hauteur (suffrutex, frutex, arbuscula, arbor),
u Plante grimpante.
Ó Plante ou fleur mâle. (Voir à la page précédente
l'origine de ce signe et du suivant).
Ç Plante ou fleur femelle.
$ Plante ou fleur hermaphrodite. Ce cas est si fréquent
dans les Phanérogames qu'on emploie le
signe seulement dans les catégories de plantes où
il y a des fleurs de sexe différent.
De bons auteurs, par exemple de Lamarck, de Candolle
(Fl. fr.),Kunth (Enum.) ont préféré ne pas employer
de signe pour le sexe et dire dans les descriptions masc,^
fem., Jierm. C'est une simplification pour les compositeurs
d'imprimerie, et le texte est plus agréable au
coup d'oeil que s'il est criblé de signes bizarres, comme
cela arrive quelquefois. D'un autre côté le lecteur ne voit
pas immédiatement où sont les descriptions de chaque
QUESTIONS DE DETAIL SUR L^ORTIIOGRAPHE, ETC. 285
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sexe. On peut comparer le pour et le contre dans les deux
premiers articles de nos MonograpMcd Plianerogmia-
T%m, faisant suite au Prodromiis. Je n'ai pas employé
de signes sexuels dans les Smilacées et M. Masters en a
mis dans les Restiacées.
oc Nombre indéfini, c'est-à-dire considérable et qu'il
ne vaut pas la peine de compter.
? Signe de doute. Il est important de le bien placer.
A la fin d'une phrase il porte sur le sens général
de cette phrase; après un mot ou un chiffre dans
la phrase, sur le mot ou le chiffre. Entre parenthèses
(?), il implique un doute chez celui qui
transcrit l'assertion d'un auteur,
! A la suite d'un nom d'auteur, veut dire qu'on a vu
un échantillon authentique, nommé par l'auteur
lui-même. De Candolle, quand il a introduit ce
signe, en 1818, dans le premier volume du Systema^
a rendu un grand service, car à cette époque
on avait beaucoup trop l'habitude de citer
des auteurs sans examen ni preuve. Comme il se
donnait la peine de vérifier les synonymes dans
les principaux herbiers de l'Europe, chose alors
toute nouvelle, il devait naturellement en parler,
et le signe proposé l'indiquait sous une forme
commode. On a suivi, en adoptant même cet usage
pour les citations d'un voyageur ou d'un pays pour
lesquelles on avait vu des échantillons certains.
Cependant le progrès de l'exactitude a été si grand
que les échantillons authentiques ou d'origine
certaine sont devenus ordinairement les plus nombreux,
et alors c'est plutôt l'inverse, c'est-à-dire
l'absence de preuve, qui mérite d'être signalée.
Le signe est pourtant assez utile, comme affirmah
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