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grande (prelles son! plus à la porféo des hommes spéciaux.
('.e]a dépend du prix, chose à laquelle auteurs,
dessinateurs et libraires ne pensent point assez.
11 .y ;i trois catégories de figures :
Celles qui représentent les olqets tels qu'on les
voil.
Les ligures schématiques, c'est-à-dire qui « retracent
le pian d'une chose, sans en retracei' la,
forme » (J).
:h Les figures emblématiques, destinées à représenler
une idée, une opinion, par exemple les affinités
de plusieurs groupes, ou la descendence présumée de
formes.
La première catégorie a le défaut d'indiquer un
objet particulier pour un ensemble; les deux autres
donnent une précision de lignes qui n'est pas de Texactitude.
Toutes cependant ont des avantages bien évidents.
ARTICLE II
DESSINS D'OBJETS TELS QU'ON LES VOIT.
Les premières planches étaient sculptées sur bois, et
comme on cherchait à représenter l'ensemble d'un
échantillon, ou au moins d'une branche, il fallait réduire
les proportions. En perfectionnant ces dessins
d'ensemble l'idée est venue, déjà dans le xvi® siècle,
d'ajouter une fleur ou un fruit de grandeur naturelle,
(1) Littré. Dictionnaire, au mot schématique.
DKS DKSCHIPÏIONS GHAPHIUi:KS SOIT FIGURES 315
Cl même cette ileur ou ce fruit coupés de manière à
montrer des caractères intérieurs. . C'est l'origine des
analvses. La gravure sur cuivre a permis de iigurer les
plantes ou les rameaux de grandeur naturelle, et enfin
les analyses ont été amplifiées au moyen de la loupe,
(vt dessinées, d'abord trop petites, ensuite plus grandes,
comme cela se pratique aujourd'hui.
Au point de vue de la science, la véritalVIe difficulté
des planches est dans le choix et l'exécution des figures
d'analyses. Les plus satisfaisantes sont ordinairement
celles que l'auteur fait lui-même ou prépare à côté du
dessinateur. Ce sont les plus exactes et elles ont le mérite
de bien expliquer le texte. Les analyses trop multipliées
tombent dans l'inconvénient d'augmenter les
frais et de noyer les caractères importants au milieu de
])eaucoup d'autres. Lorsqu'une planche contient peu
d'analyses il est do rigueur que celles-ci soient parfaitement
bien choisies. C^est une difficulté, comme il s'en
présente pour les descriptions abrégées.
La nature de l'ouvrage doit influer sur le choix des
a n a l y s e s . Quand il s'agit d'espèces d'un même pnre,
les détails qui les distinguent sont essentiels. C'est le
cas de figurer, sous la loupe, la pubescence de chaque
(n^gane ou partie d'organe, les rugosités des graines, la
forme exacte des anthères, des poils de pappus, etc.
A l'avenir on indiquera probablement les stomates et
l'épiderme coupés transversalement, les lacunes et autres
caractères souvent spécifiques, encore mal connus,
qu'on peut cependant voir sans trop de peine sur le sec.
On trouve d'excellentes analyses d'espèces dans plusieurs
mémoires, monographies ou flores. Je ne connais
pourtant pas un seul travail relatif à un genre nombreux
dans lequel les planches indiquent toutes les esp
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