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PREMIÈRE PARTIE - CHAPITRE 111
bolaniquoeniieuf volumes iii-quarto, avec planclios ('J)
Est-ce une publication? Il faut malheureusement répondre
oui, pour ce qui concerne la priorité des noms,
car on peut constater au British Museum que tel nom a
été proposé par l'auteur dans telleannée, et les journaux
• de l'époque en ont peut-être parlé ; mais quant à la
publicité, elle a été dérisoire.
Ceci est le necp^us ultra de l'ignorance ou du mépris
des véritables conditions de la publicité scientifique. A
l'extrême opposé, je citerai Benjamin Delessert, publiant
cinq volumes in-folio, chacun de cent planches, tirésàun
très grand nombre d'exemplaires, donnés à de nombreux
botamstesetmisenvente au prix modéré de trente-cinq
francs par volume (2). Dans ce cas, tout a été combiné
avec intelligence pour la satisfaction des hommes
spéciaux : unité du sujet, exécution satisfaisante, sans
luxe dans la gravure, tirage nombreux, dons, et mise en
vente à des conditions qui n'éloignent pas les acheteurs
L'homme d'affaires, libéral et savant, avait mieux compris
la vraie publicité que beaucoup de nobles et amateurs,
mieux même que beaucoup de sociétés ou académies,
dont les publications aussi rares que chères sont
à moitié connues et reposent, loin des botanistes, dans
le silence des grandes bibliothèques publiques.
(1) Pritzel, Thesaurus liter, hot., édit p 50
M A N I E R I : : DE PRÉPARER LES OUVRAGES DE BOTANIQUE
§ 3. — OBSTACLES A LA VRAIE PUBLICITÉ SCIENTIFIQUE.
J'ai indiqué plusieurs causes qui limitent la publicité
des imprimés destinés aux hommes spéciaux : tirages
trop restreints, hauts prix, venant surtout d'un luxe
exagéré dans les planches, insertion d'articles hors de
eur vraie place ou dans des ouvrages et revues qui concernent
des objets trop variés, absence de tables propres
h faciliter les recherches dans de longues séries. Tous ces
inconvénients peuvent être diminués ou évités quand les
auteurs, les libraires-éditeurs et les directeurs de journaux
ou de sociétés savantes le veulent bien. Mais il y
a d'autres obstacles qui tiennent à des circonstances
générales, plus ou moins en dehors de l'action des individus,
et de celles-là je voudrais en signaler seulement
deux.
La vente des livres scientifiques n'est pas encouragée
comme elle devrait l'être par les professeurs, les
administrations d'établissements pubhcs et les gouvernements.
Parlons des livres de botanique, bien qu'on
puisse faire les mêmes réflexions pour d'autres ouvrages.
Il devrait y avoir à côté de chaque grand herbier et dans
chaque jardin botanique un peu important, une bibliothèque
spéciale; sans cela, il est impossible de déterminer
exactement les plantes de l'herbier ou du jardin, de faire
convenablement aucune monographie, aucune flore, et
es physiologistes et anatomistes sont exposés à parler
d'une espèce sous le nom d'une autre. Une bibliothèque
botanique suffisante coûte, au début, cinquante à
soixante mille francs, et ensuite, à peu près quatre
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