deràble. La vessie étoit fort rausculeuse ,
applatie, ovale , et inférieurement plus
étroite ; ëlle ëtoit assez bien conservée ; elle
àvbit cinq lignes de long sur deux de large
dans la partie supérieure.
Les jerbos se trouvent communément dans
la basse Egypte, principalement dans le Bar
Tiiré ou partie occidentale. La dénomination
de rais ou de souris de montagne leur a
donc été faussement attribuée, puisque toute
lia partie inférieure de l’Egypte est une plaine.
Hâséeliquitz prétend que ces dénominations
ont été imaginée s p^r les François (i). Ce
¿ ’est pas la se ule fois que ce voyageur s’est
tt'ompé en voulant mal parler de notre nation.
Le pétit nombre de François commerç
a s en Egypte ne savent ce que c’est que
Je rat de montagne ; ce sont des savans
étrangers qui ont imaginé d’appeler le jerbo
ûii rat (2).
Les sables et les décombres qui environnent
l’Alexandrie moderne, sont très-fréquentés
par les jerbos. Ils y vivent en
troupes, et ils y pratiquent des terriers, qu’ils
(1) A u x endroits cités.
‘(2) Voyez la nomenclature, au commencement de ce
chapitre.
( *79 )
efèuéëhit avec leurs ongles et leurs denté*.
L ’on m’a dit qu’ils perçoient même là piërrè
tendre qui est sous la coubhë de sablé; Sans
être précisément farouches , ils sont très-inquiets
le moindre bruit , ou quëlqti’ôbjet
nouveau , les fait retirer dans leurs troué
avec précipitation. On ne peut eh tüër qu’ett
les surprenant. Les ArabeS savent les prendre
: Vivâns, en bouchant les issues des différentes
galeries de leurs terriers , à l’éxbep-
tion d’une Seule , par laquelle ils les forcent
de sortir. Je n’en ai jamais mangé 9 mais leur
chair ne passe pas pour un fort bon mets; hë-
pendant le peuple d’Egypte ne le dédaigné
pas. Létlr peau, dont le poil est doux et luisant
, est employée à des fourrures communes;
J’ai nburri pendant quelque temps -, ëh
Egypte j six de ces animaux, dans une grande
cage de fil-de-fer. Dès la première nuit, ils en
avoiënt entièrement déchiqueté les montans et
les traverses de bois; et je fus obligé de fairë
garnir l’intérieur de la cage avec du fer-blanc;
Ils mangoient du bled, du n i , uCo noix et dé
toute sorte de fruits. Ils se plaisoient beaU^
Coup an soleil : aussitôt qu’bn les mettbit à
l’ombrë , ils së serfôient les uns ëontrë les
autres , et paroissoient souffrir dë la privà-
M à