G H; A % I T R E X V I I I .
C h a t e a .u d e R o s s e t t e . -— H o u h d u . —
H u p p e . — T o u r t e r e l l e s . — C h e v ê c
h e .— L o t u s .— R a q u e t t e . — C a s s i e .
— S y c om o r e . — Sc i i i s h m è . — D o u r r a .
— OE i l l e t d’I n d e . — C a n a r d s . —*
G r i v e s . — B é c a s s e .
M e s promenades aux environs de Rossette
étoient fréquentes, et elles étoient
toujours de nouvelles sources d’agrément
et d’instruction. Je ne manquois * pas d’y
porter mon fusil ; il me servoit à me procurer
les différentes espèces d’oiseaux qui
donnent la vie à des campagnes déjà si
intéressantes par la variété et l’aboudance
des plantes qu’on y cultive. J’a llai, le ’24
octobre (ï) , à un vieux château ruiné qui
est à quelque distance et au nord de Rossette
: il étoit destiné, de même qu’un autre
(1) Je sais bien que la date de mes promenades pa-
roîtra assez indifférente à tous autres qu’aux naturalistes î
ils sentiront qu’il est essentiel de fixer, par exemple ,
les époques auxquelles j’aurai rencontré tel ou tel oiseau,
afin de détermiaer celle de leur passage en Egypte.
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placé sur la rive oppqs^q du Nil, à défendre
l’entrée, du fleuve. A présent* l’un et l’autre _
ne sont guère à moins d’une.lieuede la mer.
Celui- c i, dont la construction est communément
attribuée à Sain.t-LoUis.,aq temps des,
croisades j ,est presqu’eutièreirijent démoli ;
if pOrtoif euçore .quçlques pièces dc; canon,
hors d’état de servir* Des: monpiÇjeq^ .plus
anciens: ont été empjoyés à. sa bâtisse.; l’on
y remarquoiC plusieurs, pierres., chargées
d’hiéroglyphes. J’ai fait prendre les .dessins, de
quelques-unes denes pierres aptjqq.e?,!et je les
ai adressés au ministre Bertirt,.avec beaucoup
d’autres, dont j’ignore également le sort.,,
Les dattiers sont très-multipliés,dans toutes
ces contrée^. Plusieurs° espèces d’oiseau^ se
perchent sur leurs longues feuilles , tandis,
que d’autres sautillentdc branche en branche,
sur des haies, épaisses des endos., J’ai., tué,
cejjour-Jà , des houhous , des huppes, des
tourterelles et une chevêche.
Les premiers de ces oiseaux, quoiqp’assez.
communs dans le$ environs de Rossette,. et,
à ce, que l’on m’a dit ;, dans ceux dp Da-
miette , n’étoient pas ponnus des naturalistes
avant mon voyage en Egypte. J’en ai envoyé
des descriptions, avec des notes, à.
Y a