Egypte, mais aussi en Grèce, où j’ai fait un
long séjour, et où j’ai eu des facilités toutes
particulières de completter mon recueil.
Quelques Européennes m’ont su quelquefois
gre de l’avoir ouvert en leur faveur:, mais
jje m arrête ; ce n’est pas ici le lieu de parler
de ces sortes de choses , et le livre d’un
voyageur ne doit pas devenir un cours de
cosmétisme.
C H A P I T R E X V I I .
C h i e n s d ’E g y p t e . — C h a t s . — B e l
A n im a l d e c e g e n r e q u e l ’A u t e u r
a n o u r r i . — A n im a u x d o m e s t i q u e s .
— M a n g o u s t e , o u I c h n e u m o n . —
C r o c o d i l e s . — E s p è c e d e T o r t u e
d u N i l , e n n e m i e d e s C r o c o d i l e s .
A u milieu de la population de Piossette,
existe une horde d’animaux qui, rebutés
par l’homme auquel la nature semble les
avoir destinés , ne peuvent néanmoins le
quitter ; et, comme malgré lui, cherchent
à lui rendre des services. Dans tous les temps,
et chez tous les peuples civilisés, les chiens ont
mérité , pour ainsi dire, d’entrer en société
avec les hommes. Les sauvages mêmes , qui
font ¿.peine société entr’eux, nourrissent des
chiens, et partagent avec eux les travaux
et les fruits de leur chasse. Par un préjugé
ridicule , enfanté par une religion plus ridicule
encore, les Mahométans seuls abhorrent
ce genre d’animaux. Ce sont pour eux
des bêtes immondes qu’ils ne souffrent point
V 4