fière et imposante 3 elle seroit la terreur de
quiconque oseroit abuser de l’autorité, pour
tourmenter ou trahir un peuple, de la puissance
duquel elle seroit également un emblème
éternel. R u in e s . — C anal d ’A l e x a n d r i e . — Ci-
• t e r n e s . — C u l t u r e de s e n v i r o n s
du C a n a l . — S o u d e . — O i s e a u x . —
M o in ea u x . — C a t a c om b e s . — C am é l
é o n s .'— C ha ck a l s . -
S i en quittant la colonne d’Alexandrie ,
l’on continue à marcher vers le midi , on traverse
une gorgé oblongue, spacieuse et assez
profonde. Elle contient des restes de bâti -
mens anciens , parmi lesquels on distingue ,
au niveau du. sable, des murs épais et solides,
disposés en forme de T. Vers l’extrémité de
la branche longitudinale de pe T , il y a des
fragmens dé colonnes de granit, et à l’extrémité
même; un souterrain , dans lequel il
n’est plus possible d’entrer. Les gens du pays
nomment cet endroit Guirgé. De là , on
arrive au canal ou kalisb d’Alexandrie.
Du temps d’Alexandre et des rois d’Egypte,
Alexandrie n’étoit pas, comme aujourd’hui,
au milieu des sables : elle n’étoit pas enveloppée
de cette ceinture d’aridité, qui en rend