Seul article a chaque tarse. Les yeux sont
très-.gros et noirs. L abdomen, extrêmement
aplati , est termine par deux appendices en
forme dequeue fourchue. Les ailes sont noi-
ratres, 1 insecte est jaune dans tout le j'este,
©es petits oeufs alongés , pointas e t d’ un
rouge clair étaient attachés par un de leur
bout a!u ventre de cet individu.
Enfin, la quatrième espèce étoit un scarabée
de (huit lignes de long. Il avoit lés antennes
éû masse à feuillets, et la tête large Ut aplatie
sur le devant, ce quiformoit uneplaqué sail-
Îante a son sommet par deux petites pointes
et par d’autres petits joints proéminens à sort
bord antérieur. Le corselet étoit Oarge, bordé
et luisant sur la moitié de sa longueur, et rude
comme le chagrin dans le1 reste. ü;n écusson
entreles-étuis : oeux-ci étoient rayés de petits
points peu sensibles ; le corps étoit convexe
en-dessus et presque aussi épais ‘que ‘large.
Les pattes étoient courtes, les Cuisses larges
et épaisses , celles de la paire .postérieure de
pattes, enparticulier, étoient singulièrement
grosses, etavoient la figure de petites boules
un peu aplaties. Cette grosseur ex traordinaire
des jambes de derrière, donne à ce scarabée
un port très-singulier.
Ses couleurs sont aisées â peindre. Il est
d’un beau noir luisant en- dessus ; une ligne
dorée marque la réparation de la tête et
du corselet; les ;atotdf>nes, les pattes et le
dessous du corps en entier, sont rougeâtres.
'J’avais remarqué sur le sable «ne fr&ce
qui iomioit un dessin régulier, et qui m’a voit
d abord fait penser que cV'toit l’impression
des replis d’un serpent. Carieux de savoir
a quel ani mal. cette trace appartenoit, je
la suivis une centaine.de pas , et je rencontrai
fe scarabée, qui s^acbeminoit lourdement
et constamment. Il à voit dû -mettre
beaucoup de temps à parcourir cet espace.
Son corps ramassé et arrondi , ses pattes
courtes et d’Une grosseur éfconnànte, en comparaison
de Sagrati denr, indiquent sa force,
qb®Iparoîteto ployerà faire des pétits voyages
dans le désert.
Nous vânaës encore Un très-pëtit serpent,
bi'i!la?n;t dos glus jolies couleurs. Nous ne
punies l’atteindre auparavant qu’il ne fût
entré dans un trou , caché par les branches
basses d’un arbuste.
En rentrant dans mon logement à Rossette,
M. Eorneli me montra une lettre qu’il
venoit de recevoir du drogman juifd’Aboukin