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Sous-GENRE G R IV E . — T u r d u s . Linn.
GRIVE DES MALOUINES. — T u r d u s f a l c k l a n d i i . N.
Turdus, pectore ventreque rufescentihus ; gtilâ putictis nigris notatâ.
Nous laissons à cet oiseau ie nom qui lui a été donné au Muséum,
Lien cependant qu’il ne fasse que se montrer aux îles Malouines pendant
un certain temps de l’année, attiré par ies baies succulentes
d’empetruni. Sa vraie patrie paroît être l’extrémité de l’Amérique
méridionale.
Cette grive est de la grosseur de notre drenne; elle a beaucoup
de rapports avec le griverou du Brésil, qu’a décrit et figuré M. Le-
vailJant [Oiseaux d ’Afrique, tome III, planche 9 8 ). Comme ce
dernier oiseau , elle a la poitrine et le ventre d’un roux assez vif,
et des lignes noirâtres sous Ja gorge; mais ces taches linéaires sont
plus nettement tranchées dans la grive des Malouines. L e dessous
de ia queue est d’un brun clair.
Ces oiseaux vont en troupes de trois ou quatre, et sont peu
fuyards.
G e n r e LO R IO T . — Or io l u s . Linn.
LORIOT PRINCE-RÉGENT. — O r i o l u s r e g e n s . N.
PLANCHE 2 2 .
Oriolus, capite, collo suprà, alarum dimidiâ parte, luteis ; pectore,
ventre caudâque nigris ; rostro flavo.
Ce bel oiseau appartient à la Nouvelle-Hollande. Il est fort rare
au Port-Jackson , où on ie nomme prince-régent, dénomination que
nous lui avons conservée ; il habite les bords de la rivière Patterson,
et fréquente les broussailles épaisses. Nous en possédions un individu
que l’on nous dit avoir été tué à environ trente milles de la ville
de Newcastle, et que M. de Freycinet avoit acheté une guinée ; nous
lavons perdu au naufrage, ainsi que notre collection d’oiseaux
delà Nouvelle-Hollande, parmi lesquels nous comptions, au premier
aperçu, huit ou dix espèces nouvelles : de sorte que la figure
que nous en donnons a été prise sur un dessin assez bon de
M. L ew in , gravé à Sydney même, sans indication de genre
ni d espèce. Nous avons ouï dire que cet auteur, dans les figures
quii a publiées des oiseaux du Port-Jackson, appelle celui-ci melh-
phaga chrysocephala; mais nous nous sommes assurés que c’est un
vrai loriot, ainsi qu’on peut le voir à la forme du bec.
Sa taille est d’un peu plus de huit pouces.
Les plumes du dessus de la téte, courtes, très-serrées, formant
velours, sont d’un très-beau jaune, de même que celles du cou et
des épaules ; ce qui fait paroître ces parties comme couvertes d’un
camail. Les moyennes pennes alaires sont également jaunes : un
petit cercle de la même couleur entoure l’oeil, qui est rougeâtre, avec
Voyage dtVUran ie. — Zoologie.