
GLYPHISODON AZUR. — G l y p h i s o d o n c y a n e u s . N.
PLANCHE 64, fig. 3.
Glyphisodon, toto corpore cyaneo; pinnis pectoralibus, abdominalibus
caudalique flavis.
B. J. D. f4 - P- G- V. 6. A. ARien
n’est joli comme de voir ces petits poissons, que la mer
en se retirant a laissés dans de petites mares, varier par mille
positions le brillant de leurs couleurs. Ceux que nous avons a
décrire reflètent l’azur le plus pur, sur lequel tranchent le jaune et
quelques légères teintes de noir.
Le glyphisodon azur a le corps alongé, pas trop comprimé. Le
contour du dos s’abaisse rapidement vers le iront. La bouche est
petite ; les dents serrées) et crénelées. L’opercule est armé de deux
petites épines en arrière , et la membrane branchiostége a cinq
rayons.
La nageoire dorsale est très-étendue, assez uniforme, excepté
vers la fin, où les rayons s’alongent davantage ; elle est composée
de treize rayons épineux et de onze articulés; celle de l’anus en
a quatorze, dont deux sont aiguillonnés; les pectorales, environ
quinze, et les ventrales, six.
Les écailles sont serrées, et présentent leur plus grand diamètre
transversalement. La couleur du corps est d’un hleu d’azur, et toutes
les nageoires sont jaunes; celle de la queue est presque droite.
On voit sur le museau une tache jaune.
Une variété de cette espèce a le iront plus élevé et le museau
plus obtus.
GLYPHISODON UNIOCELLÉ. — G l y p h i s o d o n u n i o c l l l a t u s . N.
PLANCHE 6 4 , fig. 4.
Glyphisodon, corpore cyaneo; pinnis pectoralibus, abdominalibus
caudalique flavis ; pnncto nigro ad cxtremitatem pinnoe dorsalis.
D. A . A. AS
ans la tache noire que ce glyphisodon porte à la fin de la
dorsale, on ne le distingueroit pas de l’espèce précédente , tant
est grande la ressemblance qu’il offre avec elle.
La différence porte principalement sur les nageoires du dos
et de l’anus, dont le nombre des rayons n’est pas le même. Dans
la première, il y en a treize aiguillonnés et dix articulés ; dans la
seconde, treize en comptant les deux épines qui précèdent. Toutes
les nageoires sont jaunes; celle de la queue est coupée droit. La
petitesse de l’individu ne nous a pas permis de donner les détails
des rayons de cette dernière nageoire, non plus que de ceux des
pectorales.
Ces deux poissons, représentés de grandeur naturelle, ne nous
paroissent pas susceptibles d’atteindre une beaucoup plus grande
dimension : du moins ne l’avons-nous jamais vu. Ils ont été pris
dans la rade de Coupang ; il y en a aussi aux îles Mariannes.