
double ; les plaques écailleuses et imbriquées qui recouvrent sa terminaison,
ont une arête dirigée en arrière.
L a couleur générale est plombée , plus sombre sur le dos, plus
claire sous le ventre, où elle est argentée. Une tâche noirâtre se fait
remarquer à l’opercule; une ligne de la même couleur borde les
lèvres; un repli membraneux, en forme de capuchon , qui recouvre
la tête, a une teinte brune. L a chair de cette citule est molle et
d’assez mauvais goût.
Elle habite l’Ile-de-France. Sa longueur est de cinq pouces; sa
hauteur, d’un pouce neuf lignes, et son épaisseur, de quatre lignes.
Un autre individu, que nous avons pareillement rapporté de
cette île, en tout semblable pour la couleur et la forme des
nageoires, n’en diffère que par l’absence de tache à l’opercule,
et parce que sa seconde dorsale a vingt-trois rayons au lieu de
vingt, et l’anale vingt au lieu de dix-huit. Il est aussi un peu plus
petit que le précédent.
Sous-GENRE S ÉR IO L E . — S e r io l a . C u v .
SÉRIOLE BIPINNULÉE. — S e r i o l a b i p i n n u l a t a . N.
PLANCHE ôl, fig. 3.
Seriola, corpore elongato, viridi; dtiabus vittis Iongitudinalibus coerideis;
pinnulâ unicâ suprà et infrà; caudâ valdè bifurcatâ.
B. 7. I." D. 6. 2.' D. A - P- 20. V. 6. A. Ai- C.
C e t t e sériole, plus petite qu’un maquereau, en a la forme et la
rondeur. Son dos décrit une courbure alongée ; son museau est
légèrement pointu, sa bouche médiocrement grande : ses mâchoires
sont presque égales, et ses dents en velours sur plusieurs rangées;
l’intermaxillaire et le maxillaire supérieur en sont munis, de même
que les arceaux des branchi’es et toute la surface de la langue. Cette
dernière est large, excessivement aplatie et bien détachée. L a membrane
interne de la bouche forme à la mâchoire d’en haut un repli
sémi-lunaire, libre et dirigé en arrière. Les narines ont chacune
deux orifices. L ’oeil est grand et de couleur d’or. L a membrane
des branchies a sept rayons.
En général, ies nageoires sont petites, excepté la caudale, qui est
profondément fourchue. L a première dorsale, peu élevée, a six aiguillons;
et la seconde, qui va toujours en décroissant vers la
queue, offre un rayon épineux et vingt-cinq branchus ; l’anale, de
meme forme, a deux aiguillons, dont l’antérieur très-petit, et seize
rayons mous : après ces deux nageoires, on remarque en haut et en
has, une pinnule formée de deux rayons unis par une membrane.
Les pectorales, correspondant aux ventrales, ont de dix-huit à vingt
4 6 *