
L ’anale, de même forme et de même grandeur que la précédente,
a vingt-un rayons ; les pectorales, larges et courtes, en ont seize ;
les ventrales, cinq ; ces dernières peuvent se cacher presque entièrement
dans une petite rainure propre à les recevoir; il en est de
même des deux forts aiguillons placés au-devant de l’anale. L e lobe
de la queue est mince et arrondi ; sa nageoire, fourchue, est formée
de dix-huit rayons.
Les écailles, d’une petitesse excessive, ne sont pas visibles à i’oeil
nu. L a peau offre de légères stries longitudinales. L a ligne latérale
forme au-dessus des pectorales un angle obtus, puis devient droite
et à peine sensible dans le reste de son étendue.
L a couleur de cette liche est celle d’une lame d’argent éclatante.
L e dos et le dessus de la tête ont une teinte plombée. L ’opercule
et les joues sont lisses.
Sa longueur est de huit pouces ; sa hauteur, d’un pouce dix lignes,
et son épaisseur, de six lignes.
G enre S ID JA N . — A m p h a c a n t h u s . Schn.
SIDJAN MARBRÉ. — A m p h a c a n t h u s m a r m o r a t u s . N.
PLANCHE 6%, fig. I et 2.
Amphacanthus, corpore ovato, leucophoeo, lineolis simiosis sparso.
B. 4. D.f+. P. 18. V. i. A. z. C. 17.
L e corps de ce poisson est ovalaire, très-comprimé ; le museau
arrondi, coupé droit; la bouche peu grande,avec une membrane
lâche au palais. Les mâchoires, dont la supérieure recouvre l’inférieure
, sont garnies de dents à deux ou trois pointes. L ’oeil est
grand, rond, blanchâtre; l’orbite, saillante, forme sur le devant et
en haut une arête. Les narines sont doubles. L e préopercule est
dentelé, couvert d’écailles ; on en voit aussi sur le haut de l’opercule.
L a membrane des branchies a quatre rayons.
La nageoire du dos est composée de quatorze forts aiguillons
acérés, placés alternativement à droite et à gauche d’une large
ramure qui les reçoit quand ils s’inclinent en arrière. L e premier
est tout-à-fait couché en avant et immobile ; les autres rayons, au
nombre de dix, sont articulés. L ’anale, dont l’origine correspond
à-peu-près au milieu de la dorsale, s’emboîte de même dans une rainure
; elle a sept aiguillons et neuf rayons mous. L a queue est étroite;
ses dix-sept rayons forment le croissant et sont recouverts d’écaiiles
a leur base. Les pectorales ont dix-huit rayons ; les ventrales, cinq,
dont le premier et le dernier sont épineux; de plus, elles sont unies
au corps par une membrane.
La ligne latérale, placée haut et légèrement ondulée, suit le