
I 24-1 .
SCARABUS IMBRIUM.
Mon t for t , Syst. t. 2 , p. 307.
C o c h l ea im b b ium . Runiphius.
H e l ix s c a r a bæ u s , Linn. Syst. nat. t. 12 , p.
H e l ix p y t h ia . Mul ler , Verm. hist. p. 88.
Bul imu s sca r abæu s . Bruguière, 74.
a ) M a jo r, variegata. Bruguière , variété B. Chemnitz , t. 9,
tab. 1 36, fig. I 249 , 1250.
b ) Bruneus unicolor.
c ) /Minor, variegata. Vemazc, Prodrome, pag. 105.
C e t t e espèce est commune à l’île d’Amboine ; et voici ce que
Rumphius, qui l’a observée sur les lieux, dit de son genre d habitation
;
« On trouve le cochlea imbrium au hord de la mer, sous
>■> l’herbe, les feuillages et les morceaux de bois pourris, et aussi
« dans ies terres; il y en a même sur les montagnes non fréquentées
» par les hommes. »
On sait que les habitans de cette île croyoient que ces coquillages
tomboient du ciel lorsqu’il pleuvoit, vraisemblablement parce
qu’ils se montrent en quantité après la pluie, comme tous les limaçons
qui aiment l’humidité. Rumphius dit qu on pensoit qu ils
étoient portés par ies vents sur les montagnes.
Au reste, il n’y a plus d’indécision sur cette espèce comme
étant terrestre, puisqu’elle a été trouvée vivante dans les taillis de
la petite île R aw ak, où la terre meuble en contenoit heaucoup de
mortes. C ’est de là que viennent celles qui ont été déposées au
Muséum, conservées avec leur animal dans l’alcool.
C ’est à l’expédition de l ’Uranie qu’on doit de connoître enfin
l’animal de la singulière coquille connue depuis si long-temps
sous le nom de la gueule de loup, de l ’aveline, & c ., dont on desiroit
quelques individus pour en observer l’organisation.
H elix. Linné.
N erita. Muller.
Bulimus. Bruguière.
P omace a. Perry.
AMPULLARIA INTERMEDIA. Féruss.
Varietas notata.
PLANCHE Ô 8 , fig. I , 2 et 3.
Testa globosa, ventricosâ, urnbilicata; anfractibiis propè suturam
complanatis; aperturâ ovato-elongatâ ; umbilico distincto ; colore obscure
viridi ; multis fasciis adornata.
L ’ a m p u l l a r i a i n t e r m e d i a habite le Brésil. C ’est une espèce
nouvelle dont une variété a été trouvée par l’expédition de l'Uranie.
L ’individu dessiné appartient à cette variété , qui se rapproche
heaucoup de celles de Kampullaria effusa. L ’ampullaire intermédiaire
est ordinairement plus alongée , la spire est plus saillante, et elle
tient alors aux petites variétés de K ampullaria guyancnsis de Lamarck.
L e genre ampullaire est aussi remarquable par la beauté de ses
espèces que par ia taille qu’acquièrent la plupart d’entre elles. On
n’a point encore trouvé d’ampuilaires en Europe. Trois espèces
sont connues en Afrique, l’une en Égypte, l’autre au Congo ; elles
sont sénestres et très-voisines de {’ampullaria Guineensis, vulgairement
la prune de reine-claude , citée comme venant de la Guinée,
et, avec peu de certitude, du Portugal. Les rivières d’Asie nont
fourni jusqu’à présent que K ampullaria ampullacea, vulgairement le
cordon bleu. L ’Amérique paroît être la véritable patrie des am-
Voyage de l ’ Uranie. — Z o o l o g i e . (y 2.