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de nos exemplaires les plus complets paroît netre pas terminée;
mais le péristome doit être simple et non bordé, par conséquent
elle doit faire partie des cochlogènes aplostomes. Les stries qui
ornent toute la coquille sont plus prononcées dans certaines places,
sur-tout près des sutures, et elles semblent former une large zone
vers le milieu du dernier tour *.
HELIX CONTRARIA.
Muller, Verm, hist. p. 292.
Ginelin , Syst. nat. pag. 3 644-
H e l i x in t e r r u p t â s in i s t r o r s a . Chemnitz, Conchyl. l. 9, ishle 3,
fig. 938 et 939.
B u l im u s INTERRUPTUS. Var. B. Bruguière, Encycl. méth. n.° 30.
H e l i x i n t e r r u p t â , m o n s t r u m . Férussac, Prodrome; Limaçons,
pag. 59 , n.° 4i 5.
PLANCHE 6 7 , fig. 8 et Ç).
Testa sinistrorsa, ovato-acuminata, ventricosâ, apice acuto, levissimè
nitida, variis modis colorata, fasciata ac strigata; anfractihus f - T , idtimo
amplissimo luteo vel rufo, reliquis convexiusculis albescentibus, strigis
fuscis undulatis vel qimdratis, fasciis pluribus fusco-bruneis albidlsque
adornati s ; suturâ roseâ ; apice nigro ; aperturâ magnâ, amplâ, rectâ,
ovali, albescente, fasciatâ et sirigatâ; peristomate albo, piano, refexo,
acuto, subcontinuo, ponè rimâ cavâ.
C e t t e jolie espèce a été trouvée en grand nombre à Timor,
d’où Péron et Lesueur l’avoient déjà rapportée. C ’est bien certainement
Khelix contraria de Muller. Quant à Khelix interruptâ, ([ue
Bruguière y réunit, prétendant que Khelix contraria n’en est quune
monstruosité, si l’on peut en juger par les figures i 2 i 3 et i 2 i 4
* C e tte espèce, dont la coquille est assez fragile, habite ie Brésil : nous la trouvions assez
abondamment, retirée, pendant le jour, dans les ouvertures de l’aqueduc du Corcovado.
ZOOLOGIE. 475
de la planche 1 3 4 de Chemnitz, qu’il donne comme K interruptâ
de Muller, on pourroit croire qu’elle diffère sensiblement du contraria.
Dans tous les cas, les coquilles sénestres paroissent être le
type de l’espèce, étant beaucoup plus communes que le véritable
interruptâ, dont nous n’avons jamais vu un exemplaire.
On en trouve heaucoup à la ville de Coupang, et sur-tout dans
le cimetière des Chinois.
N ous allons donner ici une monographie complète du quatrième
groupe du sous-genre cochlogène, celui des hélictères;
ce petit groupe étant entièrement composé d’espèces recueillies
par l’expédition de l ’Uranie, à l’exception d’une seule, le turbo
apex fulva, décrit et figuré par Dixon dans son Voyage autour
du monde. Cette espèce et celle que Chemnitz a donnée, sous
le nom de turbo lugubris sinistrorsus, étoient seules connues auparavant.
Tous les hélictères sont liés par fa des particulier et par des
caractères qui rendent leurs traits distinctifs assez difficiles à bien
établir. On les prendroit d’abord pour de petits cochlitomes du
groupe des rubans ( genre liguus ) de Montfort, qui font partie des
agathines de M. de Lamarck, la forme arquée de leur columelle la
faisant paroître subtronquée, et leur péristome simple ou bordé
intérieurement, joint à leur configuration générale, leur donnant
beaucoup d’analogie avec ces coquilles. Mais la columelle des
hélictères n’est vraiment pas solide et aplatie comme celle des
rubans; elle est le plus souvent creuse, et l’on aperçoit sur presque
toutes les espèces une petite fente ombilicale.
Cette columelle se rapproche peut-être davantage de celle
des cochlogènes stomotoïdes, qui, à la vérité, ont généralement
la Louche bordée.
L ’observation d’un plus grand nombre d’individus et la dé-
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