
B. Deux appendices à l ’extrémité postérieure.
BIPHORE A CÔTES. — S a l p a c o s t a t a . N.
PLANCHE 73 , fig.
Salpa posticè bicandata , transversè costata; oribus terminalibus;
appendicibus apice viridibus.
C e t t e espèce, ia plus grande de toutes celles que nous ayons
vues, acquiert des dimensions de six à huit pouces. Son extrémité
antérieure, munie d’une large ouverture à rebords épais, avec de
petites verrues, est plus développée que la postérieure, qui se termine
par deux cornes aplaties, consistantes et verdâtres à leur extrémité
; l’ouverture fait saillie entre ces deux appendices. Le
nucléus formé par les viscères digestifs est d’un rouge orangé; la
partie qu’il occupe, creusée en dedans, est bombée en dehors,
comme gihbeuse, d’une consistance demi-cartilagineuse et transparente
comme tout l’animal. Une ligne légèrement proéminente
occupe la plus grande partie de la longueur du corps, et
dix-huit côtes en saillie, d’un côté, quatorze, de l’autre, viennent
y aboutir.
Ce biphore est probablement une variété d’une espèce tout-à-
fait semblable, excepté qu’elle n’offre point de stries transversales :
nous avons plus souvent encore rencontré celle-ci; mais elle
a été perdue avant d’étre dessinée.
Cet individu, représenté aux deux tiers de sa grandeur naturelle,
a été pris en allant de l'Ile-de-France à la Nouvelle-Hollande. Nous
l’avons aussi retrouvé dans l’hémisphère Nord, par 36° de latitude,
entre ies îles Mariannes et les îles Sandwich.
BIPHORE DOUBLE BOSSE. — S a l p a b i g i b b o s a . N.
PLANCHE 7 3 , fig. I.
Salpa, posticè bicaudata, infrà et suprà verrucosa, gibbosa; orifciis
terminalibus; appendicibus apice viridibus.
C e t t e espèce a, comme la précédente, deux appendices à extrémités
verdâtres, du côté de l’ouverture postérieure. Mais ce qui
la distingue, c’est une bosse très-saillante et dure près du nucléus,
lequel est d’un vert un peu jaunâtre sur le hord, chose très-rare.
A la partie opposée est une autre gibbosité arrondie, qui donne au
mollusque un plus grand développement dans cette partie de son
corps. L’ouverture antérieure, au lieu d’offrir, comme de coutume,
deux lèvres épaisses, est plus amincie et peu consistante. Tout le
corps est couvert de petites rugosités comme épineuses.
Nous avons trouvé ce biphore par 38° de latitude Nord, en allant
des îles Mariannes aux Sandwich ; il a été dessiné de grandeur
naturelle par M. Taunay.
BIPHORE HEXAGONE. — S a l p a h e x a g o n a . N.
PLANCHE 7 3 , fig. 3.
Salpa cylindricâ, posticè bicaudata; lineamenti s triangularibus longitrorsiim
sex ; fasciis musculosis transversalibus novem.
Ce biphore est du petit nombre de ceux dans lesquels on distingue
des muscles apparens. On le reconnoît sur-tout à ses six côtes triangulaires
saillantes, plus denses que le reste de l’animal, et qui
régnent sur toute sa longueur. Les espaces intermédiaires sont
'.ge de l'Uranic. — Zooiogie,