
G e n r e PAGURE ou HERMITE. — P a g u r o s . Fabr.
P R E M I E R E D IV I S IO N .
PAGURE POINTILLÉ. — P a g u r u s p u n c t u l a t u s .
Olivier, Encycl. méth. tom. 8 , 2.' part, et 7 7 .“ liv. pi. 3 i 2 , fig. i .
PLANCHE 7 8 , fig. 2.
Pagurus parasiticus, pallidè riifus, oculis albo - cceruleis punctatus,
clielis Inrtis rubris ; sinistrâ majore. Oliv.
Ce crustacé, qu’Olivier a représenté en noir, nous le donnons
colorié, en modifiant toutefois sa description d’après un individu
dont les couleurs n’avoient point été altérées.
Il est grand, puisque de l’extrémité des pattes à celle de la queue,
il n’a pas moins de six pouces. Son corselet est quadrilatère, ventru
inférieurement, lisse, blanchâtre avec des taches rondes de la
même couleur, et parsemé de faisceaux de poils rougeâtres. Nous
dirons avec Olivier que le chaperon est presque tridenté, car la dent
du milieu ne paroît pour ainsi dire pas. En bas il est séparé du
corselet par une ligne irrégulièrement demi-circulaire.
Les yeux sont placés à l’extrémité d’un pédicule gros, long et
cylindrique, d’un brun violet; une écaille rougeâtre, velue, les accompagne
à la base, et leur sommet est muni d’une petite houppe
de poil très-courte. Les antennes sont de la longueur de la troisième
paire de pieds, jaunâtres en grande partie, rouges à leur base,
qui est munie de trois pointes couvertes de poils, celle du milieu
beaucoup plus forte. Les antennules , qui sont rosées, dépassent un
peu les yeux.
La queue est vésiculeuse, translucide, terminée par six écailles
coriaces ; le dessus est revêtu de quatre plaques transversales un
peu plus solides que le reste , et du bord gauche desquelles partent
autant d’appendices lamelleux, trifides, et soyeux à leur extrémité.
Ils semblent remplacés à droite par quelques poils.
Les pinces sont fortes, la gauche plus grosse que la droite ;
toutes les deux hérissées de longs poils rouges et de forts piquans
de la même couleur en dehors. Il en est de même des deux autres
paires de pieds, qui n’ont d’aiguillons qu’aux deux derniers articles.
Les dernières pattes sont grêles, et la petite pince qui les termine
est munie d’une râpe brune propre à fixer l’animal à la coquille.
Cette même particularité s’observe aussi à fextrémité de la queue.
Le chaperon, les surfaces externes et internes des pattes, le dessus
des serres excepté, sont couverts de taches oculées blanches au
milieu avec un cercle hleu de ciel.
Cet hermite a été pris aux îles Mariannes ; il paroît habiter aussi
Timor et.quelques autres lieux entre les tropiques.
PAGURE CUIRASSIER, variété'. — P a g u r u s c l i b a n a r i u s .
C a n c e r c l i b a n a r i u s . Herbst. Cane. tom. 2 , pag. 2 0 , tabl. 2 3 , fig. i .
P a g u r e c u i r a s s i e r . B o s c . Oliv. Latr.
P L A N C H E 7 8 , f i g . I .
Pagurus parasiticus, thorace integro levi; carpís manibtisque oequalibus,
muricatis, liirsutis, vittis Iongitudinalibus sparsis
Nous ignorons ce qui a pu faire donner le nom de cuirassier
à ce pagure. Olivier a omis, dans sa description, un caractère spécifique
très-tranché; c’est celui des lignes longitudinales qui parcourent
les pattes et tout le têt. Peut-être aussi, l’individu qui a
\'oyage de l ’Umnie. — Zoologie. (y y
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