911a. Cladonie madrépore. Claclônia madreporiformis.
Lichen madreporiformis. Wulf. in Jacq. coll. 3 , t. 3 , f. 2. Schleich.
c r y p t . 2, n. 67. — Dufourea madreporiformis. Acli. Lich. 5 a5 . — Cla-
donia papillaria. DC. Syn. n. 911*. Excl. Ach. Syn.
Elle ne forme pas de croûte ; sa tige est blanchâtre , en touffe
courte , serrée , longue de 4 à 5 lignes, divisée en rameaux cylindriques
un peu renflés , courts , mous et presque fistuleux à l’intérieur,
tachetés çà et là en dehors de très-petits points noirs, épars ,
et qui peut-être sont parasites ; les extrémités sont un peu divergentes,
et de couleur brune : serait-ce les commeneemens des tubercules
fructifères ? Elle croît au sommet des Alpes.
g n b. Cladonie papillaire. Cladonia papillaria.
Cenomyce papillaria. Ach. Lich. 571. Boeomyces papillaria. Ach. Meth.
3 2 3 . Excl.-Syn. Web. — Lichen papillaria. Ach. Prod. 8 8 .
/S. C. molariformis. Hoffm. Fl. germ. 1 17. Mong. et Nestl. crypt. vog.
n. 259.
Cette espèce forme une croûte uniforme , grenue, un peu cendrée
, de laquelle s’élèvent des tiges droites, courtes, cylindriques,
un peu ventrues , glabres , blanchâtres, quelquefois simples , plus
souvent divisées en quelques rameaux courts, un peu divergens ;
ceux-ci sont terminés par des tubercules convexes , charnus et d’un
roux brun. Elle croît sur la terre , dans les Vosges et le Mont-Tonnerre
q sur les rochers sohisteux , près d’Angers.
9i3 . Scyphophore replié. Scyphophorus convolutus.
Cette espèce n’est pas la même que le lichen alcicornis, Lightf. et
Ach., maïs c’est le cenomyce endivifolia,, Ach. Lich. univ., p. 5a8.
92 ya. Calycium chanterelle. Calycium cantherellum. '
C. cantherellum. Ach. Meth. 96. Lich. 240. — C. pallidum. Pers. in Ust.
ann. st. 7 , p. 20, t. 3 , f. 1 , 2. — Trichia nivea. Hoffm. Veg. crypt.
t. 4 , f- t-
/?. C. peronellum. Ach. Meth. 96.
Cette espèce a une croûte mince , blanche , un peu pulvérulente ;
ses pédicelles sont longs , grêles, filiformes , blanchâtres, puis
roussâtres, et quelquefois bruns ou noirâtres dans leur vieillesse ;
les réceptacles sont en forme de lentille convexe, couverts d’une
poussière blanche : lorsque la poussière est tombée , le disque de
ce réceptacle devient roux. Il croît sur l’écorce du chêne, dans le
Jura, en Bretagne, etc.
94oa. P ate lla ire lap ic id e . Patellaria lapicida.
Lecidea lapicida. Ach. Lich. unir. i 5 g. — Patellaria contigua. Hoffm; pl.
lich. 3 , p. 5 , t. 62, f. '1-4.
j6. Pantherina. Hoffm. pl. lich. 3 , p. 9 , , f. 2.
Elle ressemble à la P. des pierres ; mais ses scutelles sont éparses,
et ne sont pas noires à l’intérieur, mais d’une consistance cornée et
d’une couleur grisâtre; sa croûte est d’un blanc cendré", quelquefois
grisâtre ou bleuâtre, assez unie, mince , fendillée en petites aréoles ;
les scutelles sont à moitié enfoncées dans la croûte , noires , d’abord
planes et munies d’un très—léger rebord, puis convexes, souvent
confluentes. Elle croît sur les quartz et les granits les plus durs,
dont elle décompose et altère peu à peu la surface.
94aa. -.Patellaire des soliveaux. Patellaria tigillaris.
P . tigillaris. DC. Syn. n. 942*. — Lichen tigillaris. Ach. Prod. 67. Schl.
cent. 4 , n. 3g. — Lecidea tigillaris. Ach. Meth. 46, t. 2 , f. r. Lich.
univ. 164«
Sa croûte est un peu ridée ou verruqueuse, glabre, d’un beau
jaune citrin lorsqu’elle est sèche, un peu verdâtre lorsqu’elle est
humide; ses réceptacles sont comme élevés au-dessus de la croûte
par le moyen de petites verrues qu’ils terminent; ils sont noirs en
dedans et en dehors , orbiculaires , planes , avec un bord noir légèrement
proéminent. On trouve cette plante dans les Alpes, sur les
poutres ou les solives , et aussi sur l’écorce des vieux mélèses.
952“. Patellaire des clôtures. Patellaria? sepincola.
Schizoxyion sepincola. Pers. A ct. soc. Wett. 2, p. 1 1 , t. 10, f. 9. Mong.
et Nestl. vog. n. 174.
Sa croûte est mince, pulvérulente, de couleur blanche, étendue
irrégulièrement sur le bois , qu’elle paraît altérer et détruire ; ses
réceptacles sont épars, et semblent sortir du bois ; ils sont très-
semblables aux cupules des pezizes , et ressemblent en particulier
à la pezize patellaire : leur diamètre est d’environ une ligne; leur
disque est plane, noirâtre , couvert de poussière glauque, entouré
d’un bord de la même nature , un peu épais , ridé et comme crénelé,
de couleur noire , un peu grisâtre. Cette plante croît sur les bois de
sapin travaillés pour faire des clôtures aux environs de Strasbourg.
963a. Patellaire de Mougeot. Patellaria Mougeotiana.
Sa croûte est mince, légèrement verdâtre ou grisâtre, peu grenue
, très-adhérente, étendue, sans bords bien déterminés ; ses
scutelles sont sessiles , planes, nombreuses, orbiculaires , souvent