qu il ne peut etre que 1 A . acris de Wildenow ( sp. 3 , p. 2023 ,
excl. syn.) ; mais il parait bien celui de Linné ( 2e éd. p. 1228) ,
qui est V A . sedifolius, Linn. spi ed. 1, p. 874. Tous les synonymes
cités par Linné s’y rapportent très-bien : je suis assuré de ceux de
Sauvages et de Gouan par leurs propres herbiers, et je possède
des échantillons parfaitement semblables aux figures de Lobel ( ic.
L 3495 2 )> et de Ba-rrelier ( ic. t. 606), que Linné dit être
bonnes , et qui représentent en effet deux variétés très-distinctes ,
et toutes deux munies de feuilles ponctuées. Notre aster âcre diffère
de 1 A . punctatus par son corymbe beaucoup moins lâche \ et ses
feuilles qui ne sont munies de 2 nervures latérales qu’à leur base
seulement, et non dans toute leur longueur. Serait-ce notre plante
quiserait indiquée sous le nom & A . punctatus, dans Lapeyr. Abr.
p. 3i 8 , comme croissant à la vallée de Gislain dans les Pyrénées ?
3i 38a. Aster a feuilles de saule. Aster salignus.
d . salignus. Wild. sp. 3 , p. 2040. « r A. salicifolius. Schol., suppl. Fl. barb.
c. ic. ex W . — A. acris. Lapeyr. Abr. 5 i 8 ?
Sa tige est droite , glabre, ferme, haute d’environ deuxpieds , divisée
par le haut en un grand nombre de branches alternes, feuillées,
multiflores, disposées en panicule presqu’en corymbe ; ses feuilles sont
linéaires-lancéolées, glabres , un peu rudes sur les bords , munies
d une seule nervure ; les inférieures longues de 3 à 4 pouces sur 6
lignes de largeur, un peu dentées en scie, les supérieures étroites et
entières ; les fleurs ont les languettes longues , linéaires ,. d’un bleu
pale; les involucres sont imbriqués , assez lâches. If. Cette espèce
croit dans les prés humides. M.. Nestler l’a trouvée dans les fossés
de Strasbourg ; M. Prost, dans les environs de Mende.
3 l44a- Inule fausse-aulnée. ln u la helenioïdes.
/. oculus christi. Lapeyr; AÜr. 522 , non Lin.
Cette espece ressemble par son port aux grandes variétés de VI.
montana, par ses feuilles embrassantes à 1’/. britanica, et par sa
fleur à 11. helenium. Sa tige est droite , haute d’environ un pied,
simple, excepté au sommet , où elle se divise en 2 à 3 pédoncules
uniflores et disposes en corymbe, hérissée dans toute sa longueur ,
et surtout vers le haut, de poils longs , mous et blancs ; les feuilles
sont ovales - oblongues, les inférieures légèrement dentées et longuement
rétrécies en pétiole ; les supérieures embrassantes , entières
, toutes garnies de quelques poils blanchâtres, beaucoup moins
nombreux que dans VI. oculus christi ; les fleurs sont grandes à
D E S C O M P O S E E » ,
peu pi-ès comme dans l’aulnée , d’un jaune doré ; leur involucre est
extrêmement velu ; les folioles extérieures sont grandes , oblongues,
foliacées, étalées ou réfléchies; les intérieures linéaires, les languettes
étroites et nombreuses. If. J’ai trouvé cette belle espèce au
bord des champs pierreux et exposés au soleil, au-dessus de Ria
dans les Pyrénéés orientales ; M. Coder me l’a envoyée des environs
de Prades : il paraît ifu’elle se retrouve à Perpignan (Lapeyr.)
et dans les Corbières. — Elle diffère certainement de VI. oculus chrsti:
celle-ci a les feuilles oblongues, de moitié au moins plus étroites,
toutes entières, hérissées sur les deux surfaces de poils nombreux
qui leur donnent un aspect blanchâtre et soyeux ; ses fleurs sont plus
petites et les folioles externes de l’involucre peu differentes des intérieures.
Elle, se trouve en Autriche et au mont Caucase ; elle est indiquée
dans l’île de Corse par Valle ; mais je n ose , sur cette assertion,
insérer dans la Flore une^espèce souvent embrouillée (F”or- n 3 t 5 8 a).
3 145. I n u le b r i t a n iq u e . I n u la b r ita n ic a .
M. Koch me fait observer que c’est à cette espèce qu’on doit rapporter
l’inula hirta, Poil. Pal. n. 806 , tandis que son inula mon-
tana, n. 808, appartient à la véritable inula hirta.
3i 58a. Inule parfumée. Inula suaveolens.
1. suaveolens. Ait. Kew. 3 , p. 224. Wild. sp. B, p. 2099. — ■ I. oculus christi.
Lam. Dict. 3 , p. 254. Fl. fr. ed. 3 ,n . 3i 4 4 , excl. syn.
Rapportez ici la description 3 14 4 de Flore, en ajoutant que ses
feuilles radicales sont ovales, longuement rétrécies en pétiole et légèrement
dentées ; celles de la tige sont oblongues 9 séssiles et non
embrassantes. Toute la plante exhale une odeur forte. *2^. Elle est indiquée
par M. de Lamarck comme indigène de la Provence.
3 i6 7 a. Tussilage odorant. Tussilago fragrans.
T. fragrans. V ill. act. soc. liist. nat. par. 1 , p. 72, t. 12. Wild. sp. 3 ,
p. 1969.,
Ses feuilles radicales et inférieures sont pétiolées , arrondies ,
échancrées en coeur , pubescentes en dessous , bordées de dentelures
aiguës, régulières et un peu calleuses; les feuilles supérieures sont
souvent réduites au pétiole élargi et dilaté ; la tige est hérissée de
poils d’un aspect un peu jaunâtre et d’une consistance glanduleuse;
les fleurs forment un thyrse approchant du corymbe : elles sont
radiées, d’un blanc un peu rougeâtre, se développent en biver, et
exhalent une odeur agréable analogue à celle de 1 héliotrope ; ce
qui a fait donner à cette plante le nom à.'héliotrope d'hiver. If. On la