CXCV*. K O B R É S IE . K O B R E SU .
Kobresia. Wild. — Froelichia. Wulf. non Vahl. — Elyna. Schrad. —
Caricis sp. Ail. Vill.
Car. Les fleurs sont monoïques ; les mâles et les femelles mélangées
dans les mêmes épis, et le plus souvent géminées sous une
seule écaille ; les fruits sont des cariopses triangulaires, dépourvus
du godet qui entoure ceux des carex.
1766a. Kobrésie scirpe. Kobresia scirpina.
Kobresia scirpina. Wild. sp. 4 ? p. ao5. — K . Bellardi. Degl. in. Lois. Fl.
gall. 2 , p. 626. — Elyna spicata. Sclirad. Fl. germ. 1, p. i 55. — Carex
Bellardi- F l.fr . n. 1701.
Rapportez ici la description et la synonymie du n. 1701; et
ajoutez qu’elle se retrouve dans les Pyrénées , à Cambre-d Ase , et
ailleurs.
iy66b. Kobrésie carex, Kobresia cariçina.
K. caricina. Wild. sp. 4? p* 206. — Carex hybrida. Scïik. car. t. Rrr. f. 161*
— C. bipartita. Ail. ped. n. 23o i , t. 89, f. 5.
Ses feuilles radicales sont très-étroites, roides, un peu glauques ,
rudes sur les bords, de moitié plus courtes que la hampe ; celle-ci
est droite , roide, lisse, nue, terminée par 2-5 épis assez rapprochés
pour paraître n’en former qu’un seul ; chacun d’eux sort de
l’aisselle d’une bractée plus courte que lui, ovale, membraneuse ,
roussâtre ; ces épis sont femelles à la base, mâles au sommet ; les
écailles sont d’un brun-roux, avec le bord blanchâtre, ovalés, un
peu pointues. If Elle croît autour du lac du Mônt-Cénis.
1 767®. Linaigrette de Vaillant. Eriophorum Vaillantil.
E. Vaïllantii. Poit. et Turp. Fl. par. t. 52. Mérat, Fl. par. 20. — Vaill. Bot.
t, 16, f. 1.
Elle a le feuillage de la L. à plusieurs épis, mais elle s’en distingue
en ce qu’à sa maturité même , les pédicelles des épis sont plus
courts que les épis eux-mêmes, et les soies plus longues que les pédi-
eelles ; ceux-ci sont simples, peu nombreux, et les épis sont comme
réunis en une espèce de tête. If Elle croît dans les marais, aux environs
de Paris, à Saint-Léger, Montmorency, Episy (Mér. ).
ï 769®. Linaigrette intermé- Eriophorum. intermedium.
diaire.
E. intermedium. Bast. in Journ. bot. 1814, vol. 3 , p. 19.
Elle ressemble beaucoup à la L. grêle, et. a comme elle les feuilles
étroites , pliées en gouttière à leur base, triangulaires à leur somftiet;
mais sa stature est presque de moitié plus petite ; sa tige est
presque cylindrique; la spalhe qui entoure les fleurs est deux fois
plus longue- que les épis à l’époque de la fleuraison, et se termine
par une pointe foliacée triangulaire; les pédicelles sont simples, pen-
dans; les glumes sont oblongues - linéaires , très-prolongées en pointe
mousse, caractère qui distingue assez bien cette espèce de toutes les
autres. If Elle croit dans les prés marécageux. M. Bastard l’a cueillie
aux environs d’Angers. Je l’ai trouvée dans les marais des montagnes
de la Lozère.
1774. Scirpe ovoïde. Scîrpus ovatus.
Rapportez à cette espèce comme synonymes S. turgidus, Pers.
ench. 1, p. 65. — S. soloniensis, Dub. Orl. 26a. — S. nutans, Berg.
Fl. pyr. 1 , p. 43. Elle a été retrouvée à Montriblon , près Lyon, par
M. Gilibert ; à Mayence et Kaiserslautern, par M, Koch ; en Anjou,
par M. Bastard ; en Sologne, par M. Dubois ; à Pau, par M. Ber-
geret, etc.
ï 7.77a. Scirpe à plusieurs tiges. Scirpus multicaulis.
S. multicaulis. Smith. Fl. brit. r, p. -48. 8chrad. Fl. germ. 1, p. 128. Saint-
Hil. Bull. Orl. 3e ami. n. 28, deser. et ic. Journ. bot. 1804, v.ol. 3 ,
p. 1 4 , t. 21.
JS. Bracteis in fo lia abeuntibus.
Cette espèce ressemble , par son port, au S. des marais, et par ses
caractères au S. des champs. Sa racine est fibreuse, blanchâtre ; ses
tiges sont nombreuses/ ordinairement droites, quelquefois tombantes
, cylindriques , glabres , lisses , simples , longues d’environ
un pied, et portant à leur base une ou deux gaines tronquées obliquement;
l’épi est solitaire, terminal, elliptique, pointu, ordinairement
nu, quelquefois entouré à sa base de 2-3 bractées foliacées,
crépues, et semblables à la var. ê~ du S. palustres ; ses écailles sont
ovales, obtuses; les étamines sont au nombre de 3 ; le style articulé
sur l’ovaire , qui est triangulaire, entouré de 5 soies rudes, If II
croît dans les marécages aquatiques. Il a été trouvé au marais Vernier
, dans le département de l’Êni'e , par M. Guersent ; au lac d’Es-
pingon, dans les Pyrénées , par M. Boileau ; le long des étangs de
la Sologne, par M. de Saint-Hilaire ; à Rambouillet, près Paris; au
Mont-d’Or , en Auvergne; à la Lozère ; à Mayence, etc. Le S. inter—
médius de M. Thuillier, dont j ’ai des échantillons étiquetés de sa main
et qui proviennent de son herbier, est certainement une variété du
S. palustres ; il le place entre le S. paluslris et son S. replans, que
tout le monde convient être une variété du S. palustres.