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feuilles florales sont Sessiles et lancéolées. ©. Elle croit dans les
fossés desséchés et les prés humides pendant l’hiver entre Toulon
et Hyères ( Villars ), au bois de Bournon près Saumur, à la forêt de
Brissac, à Saint-Clément-la-Place, en Anjou (Bast.).
4669. Nig elle des champs. Nigella arvensis.
On trouve cette plante dans plusieurs provinces. Lobel l’indique
entre Dreux et Chartres,- Willemet en Lorraine; Lapeyrouse au
pied des Pyrénées ; Gouan à Montpellier, etc.
4669®. Nig elle cu ltiv é e . Nigella sativa.
N. sativa. Lin. Sp. 753. Desf. Fl. atl. 1, p. 429- — Cam. epit. S5i , ic. —
Fucbs. hist. 5o3 , ic.
Sa tige est droite, simple ou rameuse , toujours un peu pubes-
cente ainsi que les pétioles; les feuilles sont déchiquetées en lobes
linéaires ; les fleurs terminales pédoncuïêéS ,®’un blanc sale ou bleuâtre
, un peu plus petites que dans la N, de Damas, nullement
entourées d’un involucre foliacé ; leur ovaire est à 5 styles, et se
change en une capsule arrondie à sa base et chargée de quelques
tubercules épars. Q- Elle se trouve dans les champs aux environs
de Montpellier , où elle s’est peut-être naturalisée. M. Lapeyrouse
dit quelle se trouve dans tout le bas Confient, au pied des Pyrénées
: on la cultive dans quelques jardins; ses graines sont employées
comme assaisonnement sous le nom de tout-épices ou quatre-
épices.
4672. A nco lie visqueuse. Aquilegia viscosa.
Elle a été observée par Magnol et Gouan dans les montagnes des
Cévennes près Meyrueis et le Yigan. Elle se retrouve dans les Alpes de
Provence et dans les Pyrénées,'à la Foiit-de-Combes près Ville-
franche, à Llaurenti, Néouvielle, etc.
4 6 7 3a. A nco lie des Pyrénées. Aquilegia Pjrenaïca.
A. alpina. Lam. Dict.- 1 , p. i 5o*. Berg. F l, bass. pyr. 2 , p. 389 .
A. alpina, fl. Fl. fr. ed. 3 , n. 4673.
Cette plante ressemble beaucoup à l’A. des Alpes, mais elle est
de moitié plus petite dans toutes ses parties ; sa tige est nue, et ne
porte que x à 2 fleurs; ses feuilles, qui naissent près de la racine ,
ont le pétiole très-long fet le limbe petit et arrondi; les fleurs sont
terminales , bleues, de grandeur médiocre ; les phylles du calice
Sont ovales, l’étrécies aux deux extrémités ; le limbe des pétales est
très-obtus; l’éperon absolument droit et presque égal à la Ion-
DES R E N O N C U L A CÉES. G4 l
gueur du limbe , tandis qu’il est de moitié plus court dans l ’A des
Alpes. ’If. Elle est assez commune, dans les rocailles et les prairies des
hautes Pyrénées, à l’E stive-de-Luz, à Gavarnie , etc.
4674“. D au p h in e lle pubescente . Delphinium pubescens.
D. consolida. Gonan, hort. monsp. a58, excl. syn. — D a m b ig u u m Lois
not. 85, non Lin. — Coniglida regalis arvensis. Magn. bot. monsp. n'i
— J. Bauh. hist. 3 , p. 212, f. 3 ?
Cette espèce est exactement intermédiaire entre la D. consoude et
la D. d’Ajax. Elle diffère de l ’une et de l’autre par ses fleurs plus
petites et plus serrées , et parce que tout le haut de la plante est
couvert d’un duvet court, serré et grisâtre : elle se distingue en
particulier , i° . de la D. consoude par sa tige droite, rameuse seulement
au sommet, par ses feuilles beaucoup plus divisées • 2° de
la D. d’Ajax par ses branches plus divergentes et ses pédicelles
2 ou 3 fois plus longs. Elle diffère du D . ambiguum de Linné en
ce qu’elle a 1 capsule au lieu de 3 , 5 pétales au lieu de 6 , et que
des lobes de chaque pétale l’inférieur est arrondi, tandis que tous
les deux sont pointus dans le D . ambiguum. ©. Elle est commune
dans les moissons de toute la région des oliviers et fleurit en juin.
4676. D au p h in e lle vo ya - DelphiniiBn peregrinum.
geuse.
Le D.peregrinum d’AUioni ( FI. ped. n. 15 o8 , t. 2 5 , f. 3 ) forme,
avec la var. /3 de la Flore, une espèce particulière, qui se distingue
très - facilement du vrai Z), peregrinum par la consistance plus coriace
de ses feuilles, par ses pétales portés sur un onglet assez
court et dont le limbe est ovale ou arrondi, mais non échancré en
coeur à sa base | je la désigne sous le nom de delphinium junceum .
Elle croit à Nice , mais n’a pas, à ma connaissance, été encore
trouvée en France. Le vrai D . peregrinum à été trouvé dans les
Pyrénées orientales par M. Coder, et à la vallée de Vénasque par
M. Boileau.
4676a. D au p h in e lle de mon- Delphinium montanum.
tagne.
D. elatum, a.. Lam. Dict. 2, p. 265. — D. elatum, fl. Fl. fr. ed. 3 , n. 4677.
D. elatum. Lapeyr. Abr. pyr. 3o4 , excl. Dod. syn. -— D. intermedium,
&. Wild. sp. 2 , p. 1229. — D. intermedium. Lois. not. 86. —
D. hirsutum. Roth, beitr. 88 ? — D.pyrendicum. Pourr. ined. — Clos,
hist. 2 , p. 94, f. 2.
Toute la plante est couverte, même sur lés calices et les ovaires,
d’un duvet court et serré; la tige est droite, ferme, feuillée, ter-
Tome Y.
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