tamment aux environs de Narbonne et de Carcassonne , où l’Ecluse
dit l’avoir déjà cueillie en y voyageant avec Rondelet.
DXLVI*. LONAS. LONAS .
Zonas. Gærtn. Juss. ami. mus. 8 , p. 173, — Athanasice sp. Lin.
C a s . L’involucre est arrondi, imbriqué, à écailles serrées; le
réceptacle conique, chargé de paillettes de nature analogue aux
écailles de 1 involucre ; tous les fleurons sont fertiles , androgyns
et tubuleux . les graines sont couronnées par un rebord obliquement
tronqué et un peu dentelé.
3a 5i \ Lonas inodore. Louas inodora.
Athanusia annua. Lin. sp. 1182. Desf. atl. 2 , p. 260. — Zonas inodora.
Gærtn. Fr. 2 , p. 3g6 , t. r6 5 , f. 5. — Achillea inodora. Lin. sp. 1265.
Toute la plante est glabre , inodore , la tige est droite, garnie
de feuilles rétrécies en pétioles , le plus souvent divisées en trois
lobes divergens, dentés ou trifides^ pointus ; les fleurs sont jaunes,
au nombre de 5 â 6 , disposées en corymbe serré , portées sur des
pédieelles courts et simples. ©. Elle croît dans les", provinces méridionales
(Pers.), à Prades en Roussillon, et sur le chemin de
Mont-Louis ( Lapeyr.).
DXLVI I . ANACYCLE. AN A C Y C LU S .
Ce genre, tel qu il avait été caractérisé, par Linné , ne différait
des Anthémis que par 1 absence 'des demi - fleurons ; ' niais un
grand nombre d espèces se trouvent indifféremment avec et sans
demi-fleurons , de sorte que ce caractère doit être rejeté. M. Per-
soon a distingué les anthémis et les anacyclus par un caractère plus
précis , savoir que les anthémis ont les graines tétragones ou cylindriques
non bordées , ët les anacycles les ont comprimées et
bordées d’une membrane : d’après ce caractère, il a avec raison
rapporté aux anacycles les anthémis valentina Lin., clavata Desf.,
pedunculata Desf. J’ajouterai à cette observation, i°. que les
anthémis pyrethrum L ., tomentosa Gou., ou biaristata Fl. fr ., ou,
pubescens. Wild. appartiennent aussi aux vrais anacycles ; 2°. qu’il
est au contraire fort douteux que VA. aureus appartienne à ce genre ,
et qu’il, faut peut-être le rapporter parmi les cotula ; 3°. que les ■
anacyclus valentinus, radiatus, purpurascens, clavatus et pubescens,
ont tous les fleurons à 5 dents , 2 droites et roides, 3 étalées. Ces
cinq plantes ne forment peut-être qu’une seule espèce. Comme je
n’ose cependant l’affirmer absolument, je vais indiquer ici en peu
de mots les caractères , peut-être artificiels, par lesquels on les
distingue.
3a5a. Anacycle de Yalence. Anacyclus valentinus.
A. 'valentinus. Lin. sp. 1258, Fl. fr. n. 3252.
Ses fleurs sont flosculeuses ; mais on en trouve quelquefois sur
les mêmes pieds qui ont de petits demi-fleurons jaunes.
325aa. Anacycle radié. Anacyclus radiatus.
Anthémis 'valentina. Lin. sp. 1262, Fl. fr. n. 3265. — A . radiatus. Lois.
FL gall, 583. —* A . bicolor. Pers. encli. 2 , p. 465.
Il ne diffère du précédent que par ses demi-fleurons jaunes,
assez grands et plus constans.. #
3a5ab. Anacycle rougeâtre. Anacyclus purpurascens.
A . purpurascens. Pers. ench. 2 , p. 465. — Anthémis 'valentina* &. Fl.
fr. n. 3265.
Il a les demi-fleurons rouges en dessous , jaunes en dessus , '.et
d’ailleurs ressemble tout-à-fait au précédent. M. Roubieu l’a trouvé
à Montpellier.
3252e. Anacycle cotonneux. Anacyclus tomentosus.
Anthémis biaristata. Fl. fr. n. 3256. — Anthémis tomentosa. Gou. il!.
70. — Anthémis pubescens. Pers. ench. 2 , p. 465.
La superficie des feuilles est assez abondamment couverte de
poils blancs , et les demi-fleurons des fleurs sont de couleur blanche,
et non pas jaune. Il se trouve abondamment auprès de Cette.
3a52d,. Anacycle en massue. Anacyclus clavatus.
A . clavatus. Pets. ench. 2 , p. 465. —: Anthémis clavata. Desf. atl. 2 ,
p. 287.
Il diffère du précédent, parce qu’il est beaucoup moins velu , que
.ses tiges sont plus droites , et que ses pédicules se renflent plus fortement
sous la fleur après la fleuraison. Q . Il croît aux environs de
Narbonne.
32 54- Camomille élevée. Anthémis altissima.
Elle se trouve en Languedoc , près Narbonne et Montpellier, en
Provence, dans le midi du Dauphiné (V il!.), en Italie. C’est ici
qu’il faut rapporter l’anthémis cota, Yill. Dauph. 3 , p. a53 ; le
chamoemelurn cota , Ail. ped. , n° 667, et par conséquent VA. cota.
Lois. Fl. gall. 583. Quant à VA, cota véritable, je ne crois pas qu’elle
se trouve eu France, et je doute même de son existence ; car les
synonymes cités par Linné appartiennent tous à VA. altissima ou
à VA. Triumfetti, et les caractères des deux espèces, tels que Linné
les donne , conviennent également à notre A. altissima.
Toivik Y. 3 t