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droits , puis pendans ; les bractées sont foliacées, à peu près de la
longueur de l’épi ; les fleurs inférieures sont écartées ; les écailles
sont plus pointues que dans le mâle ; les capsules sont oblongues,
lancéolées , glabres , relevées de quelques nervures peu saillantes ,
tronquées obliquement à leur sommet, de couleur pâle, un peu
plus longues que les écailles. If M. Nestler a trouvé ce carex sur les
bords du Rbin en Alsace, dans des lieux humides.
1^55®. Carex à deux nervures. Carex binervis.
C. binervis. Smith. Fl. brit. gg3 ? Wild. sp. 4, p.272. Mérat, Fl. par. 36a.
Cette espèce ressemble au C. fulva et au C. distàns ; sa tige est
longue de 1 | à 3 pieds, triangulaire, lisse , un peu rude d’un côté
entre les épis supérieurs ; les feuilles sont planés , un peu rudes sur
les bords ; l’épi mâle est terminal, cylindrique, à écailles rousses ,
très-obtuses ; les épis femelles sont au nombre de 3 à 5 , les supérieurs
sessiles et un peu rapprochés, les inférieurs très-écartés et
portés sur des pédicelles plus longs que les gaines des bractées ;
celles-ci sont longues et foliacées ; les écailles sont d’un roux un peu
brun , ovales, munies d’une nervure qui se prolonge en pointe ; les
capsules ovoïdes, presque triangulaires, glabres, relevées de quelques
nervures (dont deux sont très-saillantes) un peu plus longues
que les écailles, prolongées en un bec droit, à deux pointes. If Ce
carex croît dans les bois humides; il a été trouvé aux environs de
Paris, à Saint-Léger (Mér.) et Vincennes, par M. Léman ; au Mansy
par M. Desportes; à Angers, par M. Bastard.
1756®. Carex à double languette. Carex biligularis.
C. biligularis. DC. Cat. monsp. 88. . •
Cette espèce ressemble aux C. fulva, binervis et distans, mais elle
est extrêmement remarquable, parce que le j ommet des gaines des
feuilles donne naissance à deux languettes'' scarieuses , minces et
roussâtres, une. libre, courte, opposée au limbe de la feuille , et qui
manque dans les feuilles supérieures ; l’autre plus longue et adhérente
avec la face supérieure du limbe de la feuille. Sa tige et ses
feuilles sont rudes sur les bords ; l’épi mâle est solitaire, cylindrique
allongé, à écailles rousses, pointues ; les épis femelles sont au nombre
de 3 , oblongs , écartés , pédicellés ; le supérieur presque droit
et sessile ; les inférieurs, penchés et à longs pédieelles ; les écailles
sont oblongues, acuminées, presque aussi longues que les capsules ;
celles-ci sont ovales, amincies en pointe longue, et à 2 dents, très-
glabres, relevées de quelques nervures. 2£ Ce carex croît dans les bois
humides, et a été trouvé à Angers par M. Bastard; à Lépau, près le
Mans, par M. Desportes ; à Verriers, par M. Lejeune.
1759. Carex panic. Carex panicea.
J!. Spica inféra radicali. Bast. suppl. 23. Gaud. agr. 2 , p. i 5g. Leers.
loc. cit.
Cette variété se rapproche du C. gynobasis, parce que son épi
femelle inférieur sort du collet de la racine porté sur un pédicelle
grêle, mais elle a d’ailleurs tous les caractères du C. panicea.
1 7601 Carex étalé. Carex patula.
g. C. emarcida. Sut. Fl. helv. 2 , p. 263. —■ Hall. helv. n. 1402.
Scheuchz. agr. 454-
Cette variété, qui est assez commune , est remarquable en ce
qu’au lieu d’un seul épi mâle elle en a souvent plusieurs , ou que
du moins les épis supérieurs sont femelles à leur base, et males à leur
sommet. — C’est au C. patula qu’on doit rapporter le C. drymeia ,
Lin. F. suppl. 4 i4 ? et C Godefriniy Will. phyl. 3 , p. 111,4. — Le
C. patula de Host me parait une variété du C.flava.
1765. Carex de Koch. Carex Kochiana.
C. Kochiana. DC. Cat. monsp. 89. — : C. rivularis. Koch. ined. non Wild.
— C. spadicea. Roth. Fl. germ. non Schk. — C. intermedia. Sut. Fl.
helv. 2 , p. 262, non Good. — C-. paludosa. Schleich. exs. non Good.
Cette espèce ressemble beaucoup au C. paludosa, et a souvent
été confondue avec lui; elle en diffère par ses épis mâles, au nombre
de 2 seulement, et dont les glumes sont plus acérées; par ses épis
femelles, plus grêles, plus longs, dont les écailles inférieures se
prolongent en pointe acérée, et dentée en seje à son sommet; par
ses capsules o.vales-lancéolées, et non arrondies ; il approche , par
son port, du C. gracilis, mais il en diffère parce qu’il a trois styg-
mates au lieu de deux. If Ce carex croît dans les fossés et au bord
des ruisseaux* sur la limite orientale de la France, à Genève, dans
le Jura, à Durcheim , à Verviers. M. Prost l’a retrouvé à Mende.
1766. Carex des rives. Carex riparia.
fi. Spicis omnibus foemineis.
y. Spicis superioribus masculis, inferioribus apice mascuhs.
Ces deux variétés se trouvent aux environs de Paris ; dans la
var. /3 tous les épis sont femelles ; dans la var. y les supérieurs sont
entièrement mâlesles inférieurs femelles à la base, et mâles au
sommet. Cette dernière a les épis courts et très-écartés, ce qui lui
donne un peu le port du C. dis tans.