peut-être vivace, par ses tiges droites , un peu roides, par sa superficie
très-velue , mais non visqueuse; par ses feuilles pointues et non
très-obtuses ; elle ne peut se confondre avec le C. visqueux, parce que
les pédicelles n’y sont pas plus longs que les fleurs. If ? Cette plante
m’a été comnjuniquée par M. Desportes, qui l’avait observée aux
environs du Mans.
4397. Céraiste a courts pé- Cerastium brachypetalum.
taies.
Voyez sa figure dans les Icônes plant, gall. rar. p. 14 , t. 44; mais,
dans cette figure, les pétales sont représentés un peu trop longs.
M. de Saint-Hilaire a retrouvé cette plante au coteau de Saint-Loup
près Orléans ;M. Bastard , à Angers et Baugé; M. Koch , à Odenbach:
il est probable que c’est elle que Pollich a décrite sous le nom de
O. viscosum.
4398. Céraiste à cinq an- Cerastium sëmidecandrum.
thères.
M. Chaillet en a trouvé près de Neufchâtel une variété très-remarquable,
parce que tous ses poils suintent une humeur visqueuse ; elle
ressemble dans cet état au C. anomalum , mais elle en diffère , parce
qu’elle a 5 styles au lieu de 3 ; la capsule à 10 et non à 6 dents, et les
feuilles plus courtes.
4404- Céraiste roide. Cerastium strictum.
tt. C. suffruticosum. Lin. sp. ôag.'Wild. sp. 2 , p. 816. Fl.fr. éd. 3, n. 4403*,
non Lam. Pers. — Myosotis tenuissimo fo lio rigido. Tourn. inst. 205__
Arenaria Villarsii. Balb. mise. p. 2 1 , 'var. kirs ata. — C. laricifolium.
V ill. Dauph. 4 , p. 644.— C. alpinum. A il. ped. n. 1727.
jS. C. molle. "Vill. Dauph. 3 , p. 644-
y. C. lineare. A il. ped. 2 , p. 365, t. 88, f. 4- - C. strictum. Lam. Dict. 1,
p. 681.
S. C. strictum. Lin. sp. 629. — Centunculus angustifolius. Scop. carn.
n. 55i , t. 1 9 , f. 1.
Il me paraît impossible d’établir aucune limite fixe entre toutes lés
plantes que je viens de désigner : les espèces de céraiste sont en général
très-variables, et celle-ci plus que toute autre. Elle est commune
dans toutes les Alpes, et se retrouve dans les montagnes sèches de la
Provence, du Dauphiné, de l’Auvergne : elle est plus rare dans les
Pyrénées.
4415. Sabline à feuilles de Arenaria serpyllifolia.
serpolet.
fi. A. 'viscida. Hall. fil. ex Schleich. pl. exs. Lois. not. p. 68.
Cette plante ne me paraît qu’une simple variété de l’espèce ordinaire
; elle en diffère seulement par son extrême petitesse : en effet,
„elle n’a quelquefois pas un pouce de hauteur, mais on trouve facilement
tous les intermédiaires entre ces échantillons très-petits et ceux
qui, comme à l’ordinaire, atteignent jusqu’à 6 et g pouces de longueur;
elle est aussi un peu plus dressée, un peu plus velue, plus
visqueuse , et a ses nervures un peu plus saillantes ; toutes ces différences
sont des conséquences nécessaires de ce qu’elle croît dans les
lieux secs et stériles , au sommet des Alpes et dans les sables de la
plaine.
4416. Sabline de montagne. Arenaria montana.
Elle a été retrouvée à l’île de Noirmoutiers par M. de Laroche;
près Saumur et Angers par M. Bastard ; près de Nantes par M. Hec-
tot; à Pornavalau près Vannes par M. Aubry; dans les Cévennes
par M. Roubieu; à la Lozère par M. Prost, et dans les Landes près
Dax (Thore); c’est la var. /3 de cette espèce qui ept désignée dans
la Chloris des Landes.(p. 176), sous le nom d'A. multicaulis.
4417- Sabline rougeâtre. Arenaria purpurascens.
Voyez sa figure dans les Icônes pl. gall. rar. p. 14, t. 45. C’est
cette plante qui a été publiée sous le nom de A. cerastoïdes par
MM. Persoon (Ench. p. 5oa) et Lapeyrouse (Abr. pyr. p. 252);
mais ce nom ne peut être admis, parce qu’il y a déjà un A. cerastoïdes
décrit par Poiret dans l’Encyclopédie, et qu’il a été publié postérieurement
à celui de purpurascens. Au reste, cette jolie espèce est fort
abondante sur toutes les sommités des Pyrénées : je l’ai cueillie aux
mois de juillet et d’août à la Maladette, à l’Estive-de-Luz , aux ports
de Gavarnie, de Pinède, etc. C’est elle que M. Ramond a désignée
p. 47 de son voyage au Mont-Perdu.
4418a. Sabline cendrée. Arenaria cinerea.
A . ruscifolia. Req. in Guer. Vancl. ed. 2, p. 254, non Poir.
Sa racine , qui est dure, presque ligneuse, pousse plusieurs liges
rameuses dès leur base, diffuses, garnies, surtout dans leur partie
inférieure, de feuilles petites , oblongues-lancéolées, pointues, légèrement
hérissées , rétrécies et bordées de cils à leur base ; leur couleur
est d’un gris cendré ; les supérieures sont écartées, presque linéaires ;