i%9». Paturin à manchettes. Poa pilosa.
P. pilosa. Lin. sp. ioo. DC. Syn. n. i.ïgg*. Gand. agr. 1, p. 16 g . P. eragrostis.
Dub. Orl. 287. Vill. Dauph. 2 , p. i 35. — Scbeuchz. grain, i g 3 ,
t. 4 , f. 3.
Cette espèce diffère certainement du P. amourette avec lequel je
l’avais confondue; sa stature est un peu plus élevée (environ 6 â 8
pouces dans le P. eragrostis, 12 à i 5 dans le P. pilosa ) ; ses gaines
et l’origine de ses pédicelles sont glabres et munies à leur orifice
d’une manchette de poils blancs longs et étalés, landis qu’elles sont
ou glabres ou irrégulièrement velues dans le P. eragrostis; sa panicule
est plus lâche, plus grêle, plus rameuse ; ses épillets sont plus menus
et composés de 7 à 8 fleurs seulement, au lieu de 10 à 11. © Elle
croit dans les lieux sablonneux plus fréquemment que le P. eragros—
tis, à Toulon , Arles, Perpignan , et Pràdes ert Roussillon, Mont-de-
Marsan , Bayonne, Nantes ; sur les bords de la Loire, à Saumur ,
Ingrande, Orléans ; à Lyon , Genève, en Dauphiné, etc.
i 6o5. Paturin de Silésie. Poa Sudetica.
P . Sudetica. Scbrad. germ. 1, p. i g 5. Gand. Agr. helv. 1, p. 164.
et. Rubens. — P . rubens. Wild. sp. 1, p. 38g. Fl. fr. ed, 3 , n. i 6o5 , non -
Lam. — P. sylvatica. Vill. Dauph. 2 , p. 128, t. 3. — P . Willemetiana.
Will. pbyt. 1, p. 86, ex Moug. in Litt.
JÊ. Viridis. — P. sudetica. Wild, sp. 1, p. 38g. Host. gram. t. i 3. — P . tri*
nervata. Fl. fr. ed. 3 , n. 1604, excl. syn.
Cette espèce s’élève à 3 ou /, pieds; ses tiges sont lisses, droites,
comprimées ; ses feuilles larges , planes à leur base, pliées en carène
à leur sommet, rudes sur les bords, les gaines comprimées en forme
de carène, à peu près comme dans les- iridées ; les languettes obtuses,
tronquées; la panicule est obiongue , étalée j tantôt verte,
lorsque la plante croît à l’ombre ; tantôt d’un rouge un peu violet,
lorsqu’elle croît exposée au soleil; les pédicelles sont rudes, ra-
meux, demi-verticillés; les épillets ovales, à ou 5 fleurs; la glume
est à 2 valves très-inégales : l’extérieure a 3 nervures ; les balles sont
ovales-obiongues, leur valve externe a 5 nervures : elle ressemble
à la .F. sylvaticat-, mais s’en distingue très-bien par ses fleurs pres-
qu’obtuses, et non rétrécies en. pointe très - acérée. If Elle croît
dans les prairies et les bois des Alpes du Jura, des Vosges, des
Ardennes.
1608. Paturin des marais. Poa palustris.
Ajoutez à la synonymie : P. serotina, Schrad, Fl, germ. 1 ,p. 2gçp
— P. polymorpha, Wib. Werth. n 3 , ex Schrad. — P. fendis,
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Host. gram----H paraît que cette plante, qu’à l’exemple de presque
tous les auteurs, j ’ai désignée sous le nom de P. palustris, n’est
pas celle de Linné, qui n’est autre que le leersia oryzoïdes. Outre
les caractères que j ’ai indiqués , elle se distingue à sa racine un peu
rampante, à son chaume légèrement rude, à ‘ses gaines rudes ,
à sa languette courte , à sa panicule multiflore , oblongue, étroite ,
à ses épillets ovales-lancéolés et à 5 fleurs.
i 6 n a. Paturin glauque. Poa glauca.
P. glauca. Fl. dan. t. g64- Smith. Fl. brit. i 388, non P o ir ._P. nemoralis
glauca. Gand. Agr. belv. 1, p. 182.
f . P . debilis. Thuil. par. 1 , p. 4^. — P . glauca. Bast. Essai, 3 g. _
P. nemoralis montana. Gaud. agr. 1, p. 182.
y. P . mi/iacea. Fl. fr. n. 16 1g , excl. syn. — dira miliacea. Lapeyr, abr.
3 6 , non Vill.
Cette plante ressemble beaucoup au P. des bois, et n’en est, selon
l’opinion de M. Gaudin, qu’une simple variété : elle s’en rapproche
en particulier par seé feuilles étroites et dont la languette est nulle,
par sa tige faible, par sa panicule lâche, formée d’un très-petit nombre
d’épillets composés de 2 à 3 fleurs ; mais elle peut en être distinguée,
1°. par la teinte glauque de son feuillage ; 20. parce que ses épillets
sont bien plus souvent colorés en violet, moins nerveux et plus obtus ;
3°. surtout parce que les glumes sont plus courtes que les fleurs, et
non de la même grandeur qu’elle. If Elle croît dans les bois, et surtout
dans les pays montueux et les collines de presque toute la
France.
i 6 n b. Paturin resserré. Poa coarctata.
P . coarctata. Scbleich. exs. cat. 20. — P. nemoralis coarctata. Gaud.
agr. IJ p. i 85. — P. angitstifolia. Bast. ess. 3g.— p. gracilescens. Schrad.
Hort. Goett. fasc. 1, ex Gaud. — P. dubia. Sut. Fl. helv. 1, p. 4g. -è-
P. Scheuchzeri. Sut. loc. cit. p. 5o. — P. coespitosa. Poir. diet. S, p. 73.
!é. P . nemoralis firmula. Gaud. agr. i , p. 182.
y . P. montana. AU. ped. n. 21 gg. — Aira brigantiaca. Ch a ix , in V ill.
, Dauph. 1, p. 378. -— Aira miliacea. Vill. Dauph. 1 , n. 81, i , p. 3o3.
M> Gaudin n’a considéré encore ce paturin que comme une variété
du P. nemoralis, dont il se rapproche par l’absence de toute
languette, et par le petit nombre des fleurs de chaque épillet ; mais il
en diffère par ses tiges roides, fermes, rarement solitaires et naissant
ordinairement plusieurs ensemble d’une même racine; par sa panicule
droite, serrée, rôide , composée d’un très-grand nombre d’épillets;
par ses glumes plus courtes que les balles et rudes sur le dos dans
toute leur longueur; enfin , parce que lès épillets sont composés de
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