34 ï 4b- P im p ren e lle hérissée. Pimpinella hispida.
P . hispida. Lois. not. 48.
Sa racine , qui est simple, grêle, fusiforme, donne naissance à une
seule lige droite haute dje 1 à 2 pieds ; les feuilles radicales ont le
petiole hérissé de poils, et des segmens au nombre de 5 à 7 , à peu
près arrondis et crénelés; les inférieurs sont souvent échancrés en
coeur et pétioles, et celui de l’extrémité est rétréci en coin à sa base,
au lieu d’être échancré en coeur comme dans la P. peregrina des
jardins ; les feuilles supérieures sont glabres, et leurs segmens divisés
en lobes menus, profonds, linéaires, ou à peine cunéiformes ; les ombelles
ont de 15 à 20 rayons pubescCns ; les fruits sont hérissés de
poils courts, roides, mais qui n’ont nullement l’aspect cotonneux et
blanchâtre de ceux de l’espèce précédente, g*. Cette plante est commune
dans les champs et les haies près de Sarzane , où je l’ai cueillie
avec M. Bertoloni. Elle a été retrouvée à Hyères par M. Luykens; à
Toulon, par M. Robert; près Montpellier entre Murviel et Saint-
Georges, par M. Pouzin. Elle fleurit en juillet.
3414e- Pimprenelle voyageuse. Pimpinella peregrina.
P .p e r eg r in a . Lin. mant. 357. — "Col. Ecphr. 1, p. 108, t. 109. — Moris.,
hist. 3 , p. 292 , s. 9, f. x3.
Cette espèce ne diffère de la précédente que par ses feuilles radicales
, dont les folioles sont plus arrondies , crénelées, les inférieures
très-légèrement rétrécies à leur base; la terminale échancrée en
coeur ; le reste de la plante est parfaitement semblable, et la P. hispida
pourrait bien n’être qu’une variété de celle-ci. 0 . Gérard dit
que cette plante croit en Provence dans les haies près Ramatuelle ;
Allioni l’indique aux environs de Nice. Je la décris d’après un échantillon
envoyé par M. Balbis, et collationné avec l’herbier d’Allioni;
cependant je n’indique ici cette espèce qu’avec doute, car je pense
que, si ces deux espèces sont réellement distinctes, c’est la P. hispida
et non la P. peregrina qui se trouve à Nice et à Ramatuelle. Au
reste, on prend dans plusieurs jardins pour P.peregrina des variétés
de la P. dissecta, qui diffèrent de notre espèce par le fruit glabre. La
P. peregrina (Lejeune, Fl. spa. i 45) est pour moi la var. y de la
P. dissecta. La P. peregrina (Bieb. cauç, 1 , p. 241 ) paraît aussi
différente de la nôtre, car il la dit hirsuta.
3 4 i 5. Séséli fen o u il des che- Seseli hippomarathrum.
vau x.
M . S c h a u e n b o u r g d it q u e c e tte p la n te c r o î t su r le s p e lo u s e s a r id e s
des coteaux du département du Haut-Rhin ; et M. Koch, qu’elle se
trouve sur les rochers de Munster près de la Nahe.
3416. Séséli annuel. Seseli annuum.
C’est celui-ci que Polîich a décrit sous le nom de S. tortuosum (FI.
pal. n° 802 , excl. syn. ) ; c’est encore lui que, d’après l’observation
de M. Murrith (Guid. val. p. 96), j ’ai mal à propos décrit une
seconde fois sous le nom de selinnrn dimidiatum, n° 34g2- Mort
erreur, et probablement celle de Pollieh, proviennent de ce que
cette plante ressemble peu aux vrais seselis, et n’est certainement
pas annuelle, comme son nom semble l’indiquer. Je conserve encore
provisoirement ce nom, quoique évidemment faux, parce que je ne
suis pas encore sûr si cette plante est bisannuelle, comme le dit
Crantz, ou vivace, comme le dit Villars, et que je doute même qu’elle
doive rester dans le genre des sésélis.
3417. Séséli de montagne. Seseli montanum.
y. Multicaule. Retz. obs. 3 , p. 27. Jacq. hort. vind. 2 , t. 129.
S'. P eu ce danijoiimn. Mér. Fl. par. 118. — S. elatum. Thuil. par. 1x8.
La var. y. ne me paraît différer de la var. fi que parce qu’elle
pousse plusieurs tiges, que ses feuilles sont plus serrées et ont leurs
lobes moins divergens, et que ses fruits sont glabres. Elle a été
trouvée sur les collines calcaires de l’Alsace ët de Montbelliard par
M. Nestler. La var. i 'croît à Fontainebleau, et M. Mérat a très-bien
établi ses différences d’avec le S. elatum, qui paraît propre au Midi ;
mais je ne vois pas comment elle diffère des nombreuses variétés du
S. de montagne.
34i 8a. Séséli'saxifrage. Seseli? saxifragum.
S. saxifragum. Lin. sp. 374. DC. syn. n. 3 4 :i B *. — Pimpinella genevensis.
Vill. Dauph. 2 , p. 604, excl. syn. Ban-. — P. saxifraga tenu fo lia .
Ci Banh. prod. 84. g
Cette espèce ressemble tellement au boucage saxifrage, qu’on a
peine à ne pas la rapporter au même genre : toute la plante est
glabre ; elle pousse la première année de sa vie des feuilles radicales
qui ont un pétiole assez long et 3 segmens arrondis , glabres , dentelés
; celui du sommet est le plus souvent divisé en 3 lobes profonds ,
ovales et dentelés ; à la seconde année, ces feuilles radicales se dessèchent,
et il s’élève une tige grêle, rameuse, haute de 8 à 12 pouces ;
les feuillës de la tige sont peu nombreuses, divisées en 3 parties
qui sont elles-mêmes trifides et à lobés linéaires très-grêles ; let
ombelles sont penchées, avant la fleuraison, à 5 ou 7 rayons inc