de ces faisceaux de fleurs sont très-petites et pointues ; les calices
sont petits, couverts d’un duvet floconneux ; les* corolles jaunes,
d’une grandeur médiocre ; les filets des étamines sont tous chargés
de poils blanchâtres ; les fruits sont petits, pubescens ; le coton qui
recouvre la tige s'enlève quelquefois lorsque la plante est âgée. La
variété /3 se distingue par sa tige rougeâtre, chargée d’un coton
moins épais , par ses fascicules de fleurs plus petits, plus nombreux
et plus rapprochés à*. On trouve cette plante au port Juvénal et à
Grammont près Montpellier.
o670b. Molène sinuée. Verbascum sinuatum.
Voyez, pour la description, le n°. 2681 de la Flore française,
vol. 3 , p. 6o5. Cette espèce, ayant les feuilles de la tige décurrentes ,
doit faire partie de notre première section.
2672®. Molène à longue Verbascum longifolium.
feuille.
Cette plante a une tige droite, cylindrique, couverte d’un léger
coton jaunâtre ; elle porte des feuilles longues, linéaires-oblongues ,
aiguës, sessiles, les inférieures un peu rétrécies en pétiole ; toutes
sont couvertes d’un duvet serré, peu épais, d’un jaune verdâtre .vers
la partie inférieure de la plante, d’un jaune un peu ferrugineux supérieurement.
Les fleurs sont petites , pédicellées, disposées par
petits paquets sur une panicule très-rameuse ; les calices sont très-
petits, les corolles jaunes (f. On trouve cette plante dans les champs
pierreux du port Juvénal près Montpellier.
2673®. Molène floconneuse. Verbascum floccosum.
V. Jloccosum. Waldst. et Kit. pl. Hung. p. 81, t. 79, Mer. Fl. par. p. 86.'
Une racine épaisse et rameuse donne naissance à une tige droite,
simple, cylindrique , violette lors de la chute du duvet blanc et floconneux
qui la recouvre dans sa jeunesse; ses feuilles inférieures
oblongues ont un court pétiole ; les supérieures, sont ovales et
sessiles; les unes et les autres sont aiguës, verdâtres et pubescentes
en dessus, couvertes en dessous d’un coton très-blanc, dont les
couches superficielles s’enlèvent par flocons. Les fleurs jaunes et
assez petites sont disposées par petits faisceaux sur une panicule
rameuse. Cette espèce diffère du F.' pulverulentüm par ses feuilles
toujours cotonneuses et blanchâtres, moins larges à leur base et
moins aiguës, par sa panicule presque dégarnie de feuilles et plus
rameuse, par ses bractées plus courtes, par la moindre abondance
du duvet cotonneux qui couvre les pédicclles et les fleurs cf- Je décris
cette belle espèce sur un échantillon que j ai cueilli a Sarzane.
M. Méïat l’indique dans les environs de Paris.
2673b. Molène de mai. Verbascüm maïale.
Cette espèce a une tige droite, très-simple, pourpre, couverte
dans sa jeunesse d’un duvet caduc; ses feuilles inférieures sont
pétiolées ; les autres sont sessiles ; toutes sont oblongues-lancéolées,
aiguës, et d’autant plus aiguës qu’elles sont plus supérieures , inégalement
dentées, verdâtres en dessus, blanchâtres en dessous, et recouvertes
d’un léger coton caduc. Les fleurs sont grandes, assez
semblables à celles du U. phlomoïdes, et disposées deux à deux ou trois
à trois, en épi simple terminal; les bractées inférieures sont acumi-
nées, toutes plus longues que les fleurs, se détruisant lorsque la
plante avance en âge ; les calices à lanières étroites sont couverts
d’un coton blanc peu serré ; les corolles sont jaunes ; trois des étamines
sont garnies de poils jaunâtres ; les deux autres plus longues
sont glabres ; les capsules sont assez grosses, ovales , pointues, terminées
par le bas du style persistant c" ■ Cette plante se trouve dans
les environs de Montpellier, principalement aux Cambrettes et dans
les garrigues de Mireval, où je l’ai souvent recueillie; je l’ai aussi
ramassée dans les environs do Digne , et M. Rohde l’a trouvée à Nice.
2675. Molène noire. Verbascum nigrum.
y. Gjmnostemon.
Cette variété est très-remarquable par ses étamines entièrement
glabres, et doit peut-être se distinguer comme espèce. Elle a été
trouvée aux environs de Neufchâtel par M. Chaillet.
2676®. Molène à épi grêle. Verbascum leptostachjon.
Une racine ligneuse donne naissance à une ou plusieurs tiges
simples, cylindriques, couvertes d’un coton serré très-blanc, et qui
s’enlève difficilement ; les feuilles, les bractées et les calices sont
couverts d’un coton semblable, mais plus serré. Les feuilles sont
épaisses, oblongues j entières, aiguës , les plus inférieures rétrécies
en pétiole, les autres sessiles , demi-embrassantes, d’autant plus petites
et plus acuminées qu’elles sont plus supérieures ; la tige se termine
par un épi simple très-long, grêle et peu garni ; des fascicules
de fleurs, composés inférieurement de 5 à 6 fleurs, et à la’partie
supérieure de 2 à 3 , sont placés à une certaine distance les uns des
autres tout le long de l’épi; les calices et les corolles sont de médiocre
grandeur; ces dernières sont jaunes, un peu irrégulières cf . Cette