1002. Psora trompeuse. Psora decipiens.
Il faut ajouter aux synonymes déjà très-nombreux de cette espèce
les suivans : Liehenpeltiphjllos, Bell. app. 267. — Lichen coccineus,
Gou. herb. 92. — Lecidea decipiens, Àch. meth. 80. — Lecanora
decipiens, Ach. Lich. univ. 4®Q*
io o3a. Psora testacée. Psora testacea.
P . testacea. Hoffm. pl. lich. t. 22, f. 5, 6. — Lecidea testacea. Ach. Meth.
80. — Lecanora testacea. Ach. Lich. univ. 409. — Lichen testaceus et
' Lichen saxifragus. Ach. Prod. p. 96 et 100.
Sa croûte est composée d’écailles planes, agrégées, un peu
embriquées , vertes lorsqu’elles sont fraîches, d’un gris cendré et un
peu verdâtre lorsqu’elles sont sèches : les réceptacles qui naissent
sur leur bord sont des tubercules convexes , arrondis , d’un roux à
peu près couleur de cannelle, et sans rebord, au moins dans leur
état adulte. Ce lichen croit sur les rochers calcaires du Jura, où il a
été observé par M. Chaillet.
1009. Urcéolaire à yeux bordés. Urceolaria ocellata.
C’est le lichen vallesiacus, Schleich. exs. cent. 2, n. 75. — Lichen
tartareus, Gou. herb. 91. — Lecanora ViUarsii, Ach. lich. 36o. ——
U est commun dans les environs de Montpellier.
1010. Urcéolaire de Lamarck. Urceolaria Lamarckii.
Depuis la publication de la Flore française, elle a été décrite sous
le nom de lecanora lagascoe, Ach. lich. 423.
ïo io ®. Urcéolaire de Schleicher. Urceolaria Schleicheri.
U. Schleicheri. Ach. Lich. 3 3 2 .
Cette espèce forme des taches arrondies, de 1 à 3 lignes de diamètre
, planes ou à peines convexes, d’un jaune citrin très-vif ; la
croûte a des écailles très-peu distinctes les unes des autres ; les réceptacles
sont d’abord enfoncés dans la croûte, puis planes, souvent
un peu convexes, orbiculaires, d’un rouge brun , entourés j
au moins dans leur jeunesse , par un petit bord jaune, formé par
la croûte. MM. Bouchet et Grateloup ont trouvé cette jolie espèce
au bois de Grammont, près Montpellier. Elle croît sur la terre,
parmi les mousses , et quelquefois sur la croûte de l’urceolaria scruJ
posa. Elle diffère du lecanora citrina , Ach. lich. 402, parce que sa
croûte n’est pas pulvérulente, et que ses réceptacles ne sont pas
de couleur orangée. Elle ressemble beaucoup au placodium fulgens ;
mais elle ne forme pas des croûtes excentriques foliacées sur les
bords , mais de petites plaques qui portent quelques- scutelles.
1025a. Placode oxytone. Placodium oxjtonum.
Lecanora oxytona. Ach. Lich. univ. 4 3 6 .
Cette espèce ressemble tellement à l’écaillaire succin(n. 1014)»
qu’on serait tenté de l’en regarder , au premier coup d’oeil, comme
une simple variété ; elle en diffère , t°. par le caractère générique;
c’est-à-dire, qu’au lieu d’être formée d’écailles toutes distinctes,
toutes fructifères et à peu près égales, elle forme une croûte dont
les bords sont évidemment adhérens, rayonnans et foliacés ; 2°. les
scutelles sont plus petites, plus serrées, plus nombreuses, ayant
le disque d’un roux fauve , à peu près plane , entouré d’un bord
permanent et d’un jaune citrin ; toute, la croûte est d’un jaune citrin
très-vif. Elle croît sur les roches quartzeuses ; je l’ai trouvée dans les
Vosges, et M. Schleicher, dans les Alpes.
i o 3o. P lacode brise-mur. Placodium teicholytum.
Placodium versicolor. Fl. fr. n. io 3 o. Excl. Syn. — Lecanora teicholyta.
Ach. Lich. univ. 4 - 5 -
Voyez Flore française, vol. 2 , p. 38o.
i o 3 8 . C o lléma c répu . Collema crispum.
jS. C. pulposum, var. a . Ach. Lich. univ. 6 3 2 . — Lichen pulposus. Bernh.
in Schrad. Journ. 1799, 1, p. 7 , t. 1, f. 1, a.
y. C. cristatum. Fl. fr. n. 1039. — Lichen cristatus. Lin. sp. 1810. — D ill.
Musc. t. 19 , f. 26.
Ces variétés , presque aussi eommunés que l’espèce ordinaire ,
peuvent à peine s’en distinguer : la var. (3 a le bord des scutelles
entier; la var. y , les lobes plus dressés et un peu plus découpés.
I o39a. Co lléma très-menu. Collema tenuissimum.
C. tenuissimum. Ach. Lich. univ. 6 5 g. — Parmelia tenuissima. Ach. Meth.
244. — Lichen tenuissimus. Dicks. crvpt. 1, p. 12, t. 2, f. 8 .
II forme un petit gazon ras, court, un peu embriqué , d’un
vert foncé tirant sur Te brun : ses feuilles sont minces, découpées
en lanières linéaires, multifides, inégales, serrées, un peu pointues
et bordées de petites dentelures qui leur donnent un aspect
cilié ; les scutelles sont éparses, d’un roux brun , planes , assez
grandes, entourées d’un rebord saillant. Il croît sur la terre sablonneuse:,
sur les murs et parmi les mousses.