3856a. Psoralier de Palestine. Psoralea Paloestina.
P. paloestina. Lin. syst. 570. Jacq. to r t . vind. 2 , t. 184. Gou. ill. 5i .
Wild. sp. 3 , p. x35o.
Cette espèce ressemble beaucoup au P. bituminosa, mais elle en
diffère par ses feuilles inférieures, dont les folioles sont ovales, obtuses
, par ses pétioles plus pubescens, par ses pédoncules deux à
3 fois et non quatre fois plus longs que les feuilles, par ses calices
plus velus et plus renflés, et surtout parce que la plante entière
est inodore, et nullement gluante en aucune partie de sa surface.
Elle a été trouvée par MM. Salzman et Requien au pont Juvé-
nal près Montpellier, dans un pré qui pendant long-temps a servi à
étendre les laines de Barbarie, et où l’on trouve souvent des plantes
étrangères naturalisées.
385c)a. Trèfle élégant. Trifolium elegans.
T. elegans-. Savi, Fl. pis. 2 , p. 161, t. 1, f. 2. Trif. p. 92. Lois. not. p: 108.
— T. Vaillantii. Poir. bot. enc. 8, p. 2 , excl. syn. Mich. A i T. hybri-
dum. Desf. Fl. atl. 2 , p. 2g5. Fl. fr. n. 386o. — Melïlotus parisiemis
humifusus. Yaill. bot. t. 2 5 , f. 1.
Sa tige est étalée, glabre ou pubescente, ascendante, et non rampante
comme dans le T. repens , pleine à l’intérieur, et non fis—
tuleuse comme celle du T. michelianum. Les stipules sont lancéolées
, dressées , un peu réunies par la base ; les folioles dentées en
scie, glabres , ovales , quelquefois un peu échancrées au sommet ;
les pédoncules dépassent la longueur des feuilles, et se terminent
par une tête globuleuse, serrée, dont les fleurs sont nombreuses,
d’abord blanches , puis roses ; les dents du calice sont droites,
presque égales entre elles ; la gousse est à 2, rarement 3 graines.
Cette espèce, quoique long-temps méconnue, est assez commune
en France, dans les prés et les pelouses , aux environs de Paris,
d’Orléans , d’Angers, de Lons-le-Saulnier, etc. Elle est plus commune
encore en Italie.
3 8 5 gh. Trèfle de Micheli. Trifolium Michelianum.
T. Michelianum. Savi, FL pis. 2 , p. i 5g. Trif. p. 94. Lois. not. p. 109.
Bast. suppl. p. 4- Mér. Fl. paris. 288 , excl. Poir. syn. — T. Vaillantii«
Lois. Journ. bot. 2 , p. 365, non Poir. — T. hybridum, yS. Lin. sp^
1080. — Midi. gen. t. 25, f. 2 et 5. — Vaill. bot. t. 22, f. 5.
Cette espèce a des tiges herbacées, , étalées à leur base, ascendantes,
glabres, cylindriques, fistuleuses à l’intérieur; caractère
qui la distingue très-bien du vrai T. hybridum et du T. elegans ,
auxquels il ressemble; ses stipules sont foliacées, ovales , lancéolées,
étalées ; les folioles sont ovales , très-obtuses, dentées en scie, glabres
; les pédoncules plus longs que les feuilles ; les fleurs d’un
blanc verdâtre et un peu jaunâtre en se desséchant, portées sur
des pédicelles allongés, grêles, disposés en ombelle ou en tête lâche :
les dents du calice sont longues, grêles, en alêne, demi-étalées, uri
peu inégales ; la corolle est deux fois plus longue que le calice ;
les gousses n’ont que 2 graines. Q . Cette espèce croît dans les prés
et les lieux cultivés aux environs de Paris, d’Angers , de la Rochelle
, de Mayence, de Pise, et probablement dans toute la France,
où elle paraît plus commune que le précédent.
386o. Trèfle pâlissant. Trifolium pallescens.
T. hybridum. Savi, trif. 90. — T.pallescens. Schreb. in Stnrm. Fl. germ. ic.
— Micli. gen. t. 2 5 , f. 3 et 6.
Ses tiges sont ascendantes et non rampantes , grêles, glabres,
pleines et non creuses à l’intérieur ; le feuillage est d’un vert pâle ;
les folioles sont glabres, en forme de coeur renversé et très-peu
échancré, dentées en scie vers le sommet ; les stipules sont étroites,
pointues, dressées ; les pédoncules plus-longs que les feuilles ; les
fleurs disposées en tête arrondie, portées sur des pédicelles de la
longueur du calice , dressées avant et pendantes après la fleurai-
son : le calice a ses dents plus courtes que le tube, presque égales
entre elles; la corolle est d’un blanc sale, un peu jaunâtre par la
dessiccation; la gousse est à 4 graines. La figure de Sturm convient
très-bien à notre plante en fleur ; mais il dit que la sienne n’a
que 2 graines. 0 . Cette plante me paraît fort rare en France : je
11e l’ai trouvée que dans les terrains sablonneux , aux environs de
Montpellier et d’Aigues-Mortes. Est-ce celle-ci ou la suivante que
Linné a nommé T. hybridum ?
386oa. Trèfle anguleux. Trifolium angulatum.
T. angulatum. Waldst. et Kit. pl. hung. 1, t. 27. Savi, trif. p. 91. —
T. hybridum. Schreb. in Stnrm. Fl. germ. ic. ? —■ T. bicolor. Moench.
meth. m? — T. intermedium. Lapeyr. Abr. 437 ?
Cette espèce a des tiges étalées , ascendantes, pleines à l’intérieur,
un peu anguleuses, glabres, grêles, peu rameuses; ses folioles sont
glabres, ovales en forme de coin , rétrécies à la base, très-obtuses,
quelquefois un peu échancrées au sommet; les stipules sont étroites,
pointues , à peine réunies par la base ; les pédoncules un peu plus
longs que les feuilles ; les têtes arrondies, à fleurs d’abord dressées
, puis pendantes; le calice à 5 dents en alêne, égales et presque
aussi longues que la corolle : celle-ci est blanche , puis rose ; de
Mourn*