P A M I IL L Ê
c a p su le s d u salix de press a ( Fl. f r . n° 2090. ) ; il y fo rm e d e s p u s tu le s
o v a le s o u o b lo n g u e s , d ’u n ja u n e p â le , a u m o in s d an s l ’é ta t d e s ic c ité ,
u n p e u c om p a c te s ; o n n ’a p e r ç o i t p o in t a u t o u r d ’e lle s de s d é b r is d e
l ’é p id e rm e , mais le s p o ils d e s c a p su le s m a rq u e n t le s b o rd s d e la
p u s tu le ; la p o u s s iè r e , v u e a u m ic r o s c o p e , es t com p o s é e d e g lo b u le s
o v o ïd e s p r e s q u e sp h é r iq u e s . C e n ’es t p ro b a b lem e n t q u ’u n e v a r ié t é
d e 1’ Z7. salicis, d an s le q u e l o n t r o u v e de s c a p su le s d e d iv e r s e s fo rm e s ,
o v o ïd e s o u en p o ir e .
6 i8 a. Urédo des marseaux. Uredo caprcéarum.
U. caproearum. DC. Syn. n. 618*. Enc. bot. 8, p. 2 2 g.— U. fa r inos a ,
'var. «6. Pers. Syn. 217.
Elle attaque les feuilles de plusieurs .espèces de saules voisines
du S. marseau, et s’étend, sur la surface inférieure, en petites plaques
nombreuses peu saillantes , presque planes , ordinairement confluentes,
et d’uu jaune orangé; leur poussièrè est abondante, peu
adhérente, composée de capsules sphériques dépourvues de pédi-
celle. Elle se montre, en été, sur les salix capræa, aurita , acurni-
nata, non-seulement sur les feuilles , mais quelquefois aussi sur
les très-jeunes rameaux ; la forme précise des pustules est difficile
à observer à cause du duvet qui les entoure et les recouvre.
6 i8 b. Urédo des rhinan- Urédo rhinanthacearum.
thacées.
V. rhinanthacearum. DC. Rapp. t , p. io . Ënc. bot. 8, p. 329.
Cette espèce forme, sur la surface inférieure des feuilles , des
groupes un peq arrondis ou irréguliers, planes, cônfluens, assez
épais , d’un jaune de safran assez vif ; ils soulèvent l’épiderme et ne
le déchirent que lorsqu’ils vieillissent : les Capsules sont sphériques,
assez adhérentes, j ’ai observé cette espèce sur les rhinanthus glaber
et hirsutus, le bartsia viscosa , le melampyrum nemorosum , et
plusieurs euphraises. J’ai eu occasion de voir près du Mans une
prairie où tous les individus de la famille des rhinanthacées en
étaient attaqués, tandis que les plantes de toutes les autres familles,
qui étaient mêlées avec elles, étaient parfaitement intactes.
621. Urédo des potentilles. Urédo potentillârum.
et. Potentilloe rverncc. — U. potentilloe. Fl. fr, n. 621.
Potentilloe argenteoe. Hedw. f» iued.
y. Potentilloe ulchemillotdis.
<T. Potentilloe fragq,rioe.
4. Poterü sanguisorboe.
D E S C H A M P I G N O N S . g f
f . Agrimonioe eupatorioe.
». Alchcmillce nmlgaris. — U. alchemUloe. Pers. Syn. 2i 5.
BP Ruhi saxatilis. — ü. rubigo y. M. fr. u. 627. Excl. var. * et fi.
Je ne vois aucune différence-digne d’être remarquée entre les
urédos qui attaquent toutes les plantes que je viens de désigner,
et je les regarde tous comme de simples variétés les uns des autres!
Cétte espèce est une des plus communes. '
622a. Urédo des millepertuis. Uredo hjpericorum.
U. hypericorum. DC. Rapp. 1, p. 10.
a. Androscemi officinalis. — U. androscemi. DC. Enc. bot. 8, p. a 3o.
fi- Hyperici humifusi.
y. Hyperici nummularii.
Cette espèce attaque la surface inférieure des feuilles ; elle y forme
des pustules orbiculaires, assez petites, d’un jaune orangé, distinctes
les unes des autres, point confluentes; elles commencent par soulever
1 épiderme en petites bulles, et ne le rompent que très-tard; leur
poussière est peu abondante, assez adhérente, composée de capsules
sphériques. J’ai trouvé cette espèce, en été, dans les eilvirons de
Nantes, sur l’androsème officinal et le millepertuis'couehé; dans les
Pyrénées, sur le millepertuis à feuilles de nummulaire.
623a. Urédo des polypodes. Uredo poljp od ii.
a. Aspidu fragihs.— U. linearis fi polypodii. Pers. Syn. p. 217, t. 4, f. q, à.
fi. Polypodii dryopteridis. Moug. et NestL vog. n. 289.
dy ^ Adianthi capilli rveneris.
Cet urédo, qui me parait très-distinct de la rouille des blés, ne
croît que sur les fougères; il attaque les deux surfaces de leurs
feuilles, mais surtout l’inférieure; ses pustules sont petites, ovales
pleines d’une poussière à gh bules ovoïdes presque sphériques.
La var. «s, qui croît sur le polypodium ou aspidium fragile, et que
M. Prost m’a envoyée du Gévaudan, offre des'pustules convexes,
d’un jaune pâle ^.rarement ouvertes, même à la fin de leur vie-
la feuille est décolorée , blanchâtre autour des pustules ; celles-ci ne
naissent guère qu’à la surface inférieure. La var. fi a été trouvée
dans les Vosges , par MM. Mougeot et Nestler, sur le polypodiuil
dryoptèris. Elle ne diffère de la précédente que par ses pustules
évidemment saillantes sur les deux faces de la feuille. Enfin la
var. y, que j ’ai trouvée près Albi, sur Yadianlhurn capillus veneris,
pourrait bien former une espèce distincte ; ses pustules naissent
sur les deux surfaces de la feuille, souvent disposées en séries
linéaires, d’un jaune orangé très-vif, ouvertes dès leur jeunesse;
la feuille devient brune et un peu calleuse autour des pustules.
T o n k V . . ' ' ( g