guer de la C. verdâtre, mais son port est très-différent ; sa tige est
droite, presque nue, divisée en rameaux lâches et divergens; ses
feuilles sont presque toutes radicales, glabres, roncinées ou pinnati-
fides, à lobes presque aigus dans la var. «, obtus dans la var. /3.
Celles delà tige sont étroites, en très-petit nombre, les inférieures
un peu incisées ou^dentees à leur base., les supérieures linéaires et
entières; les fleurs sont un peu plus petites que dans la C. verdâtre ;
leui s involuci es sont pubescens, et les graines on t leurs côtes lisses. Cy.
Elle croit dans les lieux agrestes, le bord des champs et des chemins
aux environs de Fans, en Alsace et dans les provinces orientales, à
Montpellier et dans les environs de Mende; elle est commune en
Italie. %
2943. Crépide étalée. Crépis diffusa.
C. diffusa. DC. cat. hort. monsp. 98. — C. vire ns. Wild. sp. 3 , p. 1604.
I.am. Dict. 2 , p. 180. Fl. f i. ed. 3 , n. 2943, var. *. — C. dioseoridis.
Roth. Fl. germ. a , p. a5 5 ? f . C . pinnatifida. Mérat, Fl. par. 307.—
Làpsana capillaris. Lin. sp. ed. 1 , p. 812. Gon. monsp. 4 1 8 ._Hall.
lielv. n. 3 3 .
C c. uniflora. Thuil. Fl. par. 410. — Fl. fr. ed. 3, n. 2943, var. y.
La description 2943 de la Flore s’applique bien à notre plante,
qui se distingue spécialement à ses feuilles glabres, les radicales
munies de dents écartées, celles de la tige presque entières , un peu
en fer de flèche; à sa tige rameuse dès sa base, étalée, ordinairement
-multiflore4 à ses involucres pubescens, et à ses graines, dont les
côtes sont lisses. ©. Elle n’est pas rare dans les champs incultes, le
bord des chemins, les pelouses, etc.
, 2943a. Crépide des toits. Crépis tectorum.
C. tectorum. Lin. sp. i i 35 , non Fl. fr. — C. dioseoridis. Poil. pal. n. •jSo,
Gochnat, diss, p. 19, t. 2 , non PL fr.
Sa tige est droite , un peu grisâtre, divisée en rameaux divergens ;
ses feuilles sont glabres, les inférieures sinuées, pinnatifides ; les
supérieures linéaires, en forme de fer de flèche à leur base, entières,
roulées en dessous par leurs boids; les fleurs sont jaunes, un peu
plus grandes que dans la C. étalée et la C. verdâtre ; les stigmates
sont un peu bruns ; l’involucre est conique et non ventru à l’époque
de la maturité, entouré d’un involucelle étalé et non dressé; les
graines sont linéaires , amincies à la base, noirâtres , striées; leurs
côtes sont rudes, surtout vers le sommet, où leurs aspérités sont
de petites papilles pointues et allongées. ©. Cette plante croît dans
les champs, les prés et ïes terrains incultes en Alsace, en Palatinat,
et probablement dans toute la France.
2943h. Crépis de Lachenal. Crépis Lachenalii.
C. Lachenalii. Gochnat, diss. p. 19, t. 3. DC. cat. hort. monsp. 99. _
C. Dioseoridis. Poil. pal.
Elle ressemble tellement à la précédente, qu’on pourrait facilement
croire qu’elle en est une simple variété ; sa tige est plus grêle,
et 11e porte que 5 à 8 fleurs au lieu de 10 à i 5 ; ses feuilles sont
plus entières, presque toutes radicales; ses graines moins amincies
au sommet, rudes sur les angles ; mais ces aspérités ne se prolongent
pas en papilles aussi prononcées. Q . Elle croit dans les champs en
Alsace.
^2944. Crépide de Dioscoride. Crépis Dioseoridis.
Comme cette espèce est un sujet de discussion parmi les botanistes,
j ’en ai publié une figure (le. pl. gall. rar. t , t. 18) propre à faire
connaître la plante que j ’ai décrite : elle m’a été envoyée par
M . Schleicher comme ayant été trouvée à Bâle , et par censé—
quent trop près de la frontière de France pour ne pas l’admettre
dans la Flore. Le C. Dioseoridis de Pollich est notre n° aqjS1’.
2949a- Barckhansie chicorée. Barckhausia intjbacea.
B. intjbacea. DG. cat. hort. monsp. 82. — Crépis intjbacea. Brot. F l.
lus. 1, p. 32t .
Cette espèce ressemble beaucoup à plusieurs des variétés de la B. à
feuilles de pissenlit, mais elle en paraît distincte parce que ses involucres
sont glabres et non pubescens , et que ses feuilles supérieures
s’élargissent à leur base en une large oreillette arrondie et
dentée; les nombreuses variations que la B. taraxacifolia offre dans
la forme de ses feuilles me laissent cependant du doute sur la certitude
de celle-ci; sa tige est droite, glabre, cannelée irrégulièrement^
dichotome, et chaque ramification terminée par une seule
fleur; les feuilles radicales sont oblongues, presque obtuses, rétrécies
à leur base, roncinées ou fortement dentées à leur partie inférieure ;
celles de la tige sont très-allongées et pointues , les inférieures
oblongues , rétrécies à la base ; les supérieures plus étroites, fortement
élargies en oreillettes ; les involucres ont leurs écailles presque
noires, un peu membraneuses et blanchâtres sur les bords, a*. J’ai
trouvé cette plante en fleur dans les premiers jours de mai, dans les
champs incultes de Frontignan près Montpellier.
2960“. Barckhausie paque- Barckhausia hellidifolia.
rette.
Crépis hellidifolia. Lois. Fl. gall. 527, t. 18.
Elle est entièrement glabre, et paraît avoir une consistance un
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