i 55a. Avoine améthyste. Avena amethystina.
La description a été faite d’après un échantillon monstrueux qui
portait 2 barbes sur la fleur inférieure de chaque épillet ; mais le
plus souvent on n’en trouve qu’une : cette espèce approche beaucoup
del’A . pubescens, et n’en est peut-être qu’une variété ; elle en est
distinguée par son port, par sa panicule panachée de violet et de
blanc argenté , par ses glumes plus pointues et aussi longues qué
les fleurs, et même par la forme de sa languette , qui est oblongué
pointue dans VJ. pubescens, brusquement rétrécie en pointe dans
VA. amethystina. M. Bouchet a retrouvé celle-ci à Campestre, dans
les Cévennes.
1 552a. Avoine de Seyne. Avena Sedenensis.
A. Sedenensis. Fl. fr. ed. 3 , vol. a , p. 719, syn. n. i 55a*. — A. semper-
virens. Schrad. Fl. germ. 1 , p. 376. Lapeyr. pyr. abr. 5o. — A . sesqui-
tertia. Ténor, Fl. neap. prod.
Rapportez la descr. n. 155a* vol. 2. p. 719. Cette espèce, qui a été
confondue, peut-être par Villars même, avec VA. s em p e ro ir en s ,
m’en paraît suffisamment distincte : dans VA. s em p e ro ir en s , l’entrée
intérieure de la gaine des feuilles est munie d’une houppe de poils
qui tient lieu de languette; dans l’A . s e d e n en s is , les poils manquent
, et on trouve à leur place une languette courte et tronquée ;
dans les A .p r a t e n s i s et s e ta c ea , qui ressemblent à celle-ci, la languette
est longue et pointue. L'A . s ed en en s is se 'trouve dans les
lieux montueux et exposés au soleil des Alpes de Provence et de
Dauphiné; au Cantal; dans les Pyrénées, au Canigou, à la val
d’Eynes, au Laurenti, au mont Calm, à Yénasque, etc.
i 56i. Avoine des Alpes. Avena Alpestris.
A . Alpestris. Host. gram. 3 , p. 27. Schrad. Fl. germ. 1, p. 379. — A. ses-
quitertia. Host. syn. 60. Fl. fr. n. x56i . -— A flavescens, fi. Gaud. agr.
;I , p . 3 2 1 .
fi. A. purpurascens. DC. Cat. Monsp. 82, excl. var.
Elle diffère de l’A. jaunâtre , i°. par sa racine fibreuse et non rampante
; 2°. par sa panicule plus étroite, plus serrée, et souvent colorée
ën roux ou eh violet, au lieu d’être jaunâtre ; 3°. par ses feuilles inférieures,
dont les gaines sont le plus souvent couvertes d’un duvet
Court et serré, quelquefois cependant tout-à-fait glabres comme
dans la var. fi, qui ne peut pas en être séparée. La languette est
courte, tronquée, dentelée au sommet. If Elle croît dans les Alpes
du Valais et au mont Cénis.
1 56aa. Avoine bulbeuse. Avena bulbosa.
A bulbosa. Wild. nov.-act. soc. am. ber. 2 , p. « 6 , ex Pers. ench. 1 ,
p. 100. — A. précatoria. Thuil. Fl. par. I I , 1 , p. 58. - A. elatior, fi.
F l. fr. n. i 5Ô2. — Holcus avenaceus, fi. Gaud. agr. 1, p. i 36.. Holcus
bulbosus. Schrad. Fl. germ. 1, p. 248. — Mons. s. 8, t. 7 , f. 28.
Cette plante diffère de l’À. élevée , 1 par ses racines noueuses ,
tantôt composées d’une à deux nodosités placées l’une sur l’autre ,
quelquefois de- 7-8 noeuds contigus , et qui imitent assez bien, par
leur disposition , les grains d’un chapelet ; 2°. parce que les noeuds
de la tige sont veltos4 u lieu d’être glabres. If Elle croît dans les
champs, aux environs de Paris, de Genève, d’Angers(Bast.) , dans
la vallée de Luchon, au pied des Pyrénées, etc.
i 568a. Canche articulée. A ira articulata.
A . articulata. Desf. atl. i , p» ;f;.*3»
Elle ressemble beaucoup à VA. çanescens par la structure de ses
fleurs, et notamment par son arête articulée dans le milieu de sa
longueur, et dont l’article supérieur est en forme de massue ; aussi
M. de Beauvois a-t-il réuni ces, deux espèces sous un genre qu il
nomme corynophorus; celle-ci diffère de l’autre, parce quelle est
deux fois plus grande; que ses feuilles sont plus larges, planes dans
l’état frais , et roulées seulement dans l’état de dessiccation ; que ses
glumes sont plus grandes ; qu’enfin surtout sa panicule, qui est
resserrée lorsque la fleuraison commence, s’étale beaucoup ensuite»
de manière à prendre un port • très—différent de 1 A. canescens.
Q Elle croît dans les sables maritimes, a Nice et à Toulon.
1 569a. Canche intermédiaire. A ira media.
A . media. Gouan. ill. 3 , herb. 7 (excl. syn.). DC. Cat. Hort. Monsp. 76.—
A , capillaris. Savi, Fl. pis. 1, p. 26, non Host. — A.juncea. V ill. Dauph.
• 2 , p. 86, ex Req. in Gner. Vaucl. ed. 2 , p. 247-
Ses feuilles sont réunies en touffe au collet, droites, glauques ,
roulées en cylindres,’menues, filiformes, roides et aiguës; ses tiges sont
presque nues , droites , hautes d’un pied, terminées par une panicule
lâche; les pédicelles sont un peu rudes, souvent rougeâtres; les
épillets assez petits, composés de 2 fleurs ; les valves de la glume
sont luisantes , presque égales, pointues ; la balle a sa valve externe
un peu dentée au sommet, et porte sur le milieu de sa face externe
une as;ète droite, égale à la longueur de la glume ; une petite touffe
de poils se trouve à labase externe de chaque fleuron. O Ehe croît
dans les lieux sees, pierreux ou sablonneux, aux environs de Mont